Après 12 mois consécutifs de temps pourri, maintenant qu’un beau temps persistant semble enfin s’être installé sur nos contrées, ne serait-il pas péché que de ne pas multiplier les sorties VTT ?
En tant que fervents pratiquants, il était clairement hors de question de risquer l’excommunication par manque de piété. Du coup, après vendredi au Mont-Brûlé, nous sommes retournés rouler, en ce premier dimanche de novembre béni, histoire de se faire rencontrer le chemin de l’incroyable Rise LT et celui l’ami JP.
Et pour réunir toutes les conditions propices à cet improbable rencard, nous avons appliqué la même stratégie que lors de mon essai de ce même Rise. Choisir des chemins variés, mais surtout des chemins connus, de façon à pouvoir appréhender le caractère de la bête dans des conditions familières.
Résultat des courses : on ne sait pas, pour l’instant, si l’idylle va se concrétiser, mais la greffe a clairement bien prise.
Première lumière du matin sur deux compères qui font déjà la paire.
La première impression, celle qui compte souvent, semble vraiment se dérouler sous de meilleurs auspices.
Un premier kilomètre de D+ pour faire connaissance suivi d'une transition beaucoup plus boueuse que prévue.
L'entrée dans Chôtatai ne donne pas forcément envie tout de suite.
Mais les premiers signe de gel nocturne nous laissent entrevoir un avenir proche peut-être moins récrépissant.
Et, de fait, si les tronçons qui prennent déjà le soleil sont de véritables bains de boue collante...
Ceux qui sont restés dans l'ombre sont certes gelés et durs comme du caillou, mais très comestibles à rouler.
Si notre terrain du matin change à chaque virage, ce qui ne change pas c'est la banane incrusté sur le visage de l'ami JP.
Chouette un tronçon sans gel ni boue !
Aux Etablons, nous profitons d'un bref arrêt pour estimer l'étendue des dégâts. Mon Levo doit clairement avoir forci de 2 bons kilos.
Et du côté du biker, ce n'est pas forcément beaucoup mieux.
Du coup, plutôt que d'insister en versant nord, nous optons pour une « remontada » express et un retour en adret.
Que ceux qui pensent que rouler en adret en novembre est un caprice de biker frileux passent leur chemin. Et nous, nous passerons le nôtre !
Après le gras et le cassant, le virevoltant. Et toujours cette banane figée sur le visage de JP. Y a plus vraiment de doute, la mayonnaise est en train de prendre.
30 millions d'amis et un seul JP.
Deuxième examen de la journée, le tortillard des Plannards. Le niveau d'exigence s'élève d'un cran.
Des marches empilées mixées avec des lacets cachés. Et toujours ce sourire scotché. Le chèque n'est pas encore signé, mais le carnet est déjà de sortie.
Le juge de paix de la journée : le serpent de la Dent.
A voir l'attitude des deux protagonistes, on devine déjà une certaine complicité.
Complicité confirmée ou amour naissant ?
On ne le saura vraiment qu'au prochain printemps...