Le Bicentenaire au Torrent !
Voilà un slogan qui, au-delà de claquer, résume parfaitement ma façon de percevoir ces festivités politico-populaires. Ne faisant partie ni des professionnels mandatés, et grassement rémunérés, pour organiser un des nombreux « alibi-events », ni des fonctionnaires attachés à la bonne marche d’une manifestation médiatisée à grand renfort d’argent public, c’est « in-situ » que nous avons décidé d’aller célébrer ce que le Vieux-Pays a de plus beau à offrir, sa montagne et ses chemins. Une idée qui correspond infiniment plus à ce qu’il représente à nos yeux que n’importe laquelle des « calamités » du programme officiel.
Et du chemin, en ce vendredi de festivités (c’est à croire que ce jour a été choisi pour être sûr que les gens qui travaillent ne puissent pas y participer), on en a vu défiler. Pas loin de 55 km, entre Val d’Hérens, Val d’Anniviers et versant ubac de la vallée du Rhône. Si la commémoration du septième anniversaire de notre premier, et unique, passage en haut des 2’916 mètres d’altitude du Col de Torrent s’est montrée particulièrement exigeante en raison de du dénivelé à vaincre et de la canicule à gérer, elle s’est surtout révélée infiniment plus gratifiante que ce défilé de « cols blancs » et suants à travers les rues d’une capitale accablée de chaleur. Et, last but not least, nous au moins, on n’aura pas à attendre 100 nouvelles années, pour retourner célébrer ce magnifique col plus « bikable » qu’on pourrait le supposer.