A l’heure où certaines communes valaisannes (Dorénaz, Evionnaz), se basant hypocritement sur un texte aussi flou qu’obsolète (art. 43 de...
Après plus de 20 ans de pratique assidue du VTT dans moult régions de Suisse et du monde j’ai vu...
Yes ! Jeannot Is Back ! Oui, mais je vous calme tout de suite, bande de furieux. C’est du Jeannot...
Avant de fréquenter assidûment les traces de ski de rando et les sentiers de VTT, je pensais naïvement que ces espaces préservés étaient peuplés d’hédonistes, adeptes d’efforts physiques, certes, mais surtout de détente, de plaisir et d’épanouissement personnel. Après quelques années de « crapahutage » d’abord estival, puis plus récemment hivernal, je suis bien forcé de constater que c’est de moins en moins le genre de personnes qu’on y rencontre. La gent dominante qui prospère dans ces coins de montagne ou de nature, souvent magnifiques, n’a pratiquement (plus) rien à voir avec l’idée que je pouvais m’en faire. La plupart des randonneurs (je ne suis pas sûr que ce soit un terme bien choisi) que je croise, n’a souvent aujourd'hui, comme unique préoccupation, que le chrono, le tempo, la perfo, le dénivelé et la moyenne horaire. J'avoue que cette évolution me fascine autant qu'elle me désole.
Jusqu’à ce que je ride pour la première fois ce Cove, je pensais que XC, qui vient de l’anglais X-Country (Cross-Country), était une appellation destinée aux VTT prévus pour tourner en rond sur des courses généralement herbeuses ou peu accidentées. Cette pratique, directement héritée du vélo traditionnel, est aussi celle qui est restée la plus proche des compétitions organisées sur la route. Elle intéresse avant tout une poignée de compétiteurs, recherchant essentiellement la performance et par conséquent des montures offrant un bon rendement. Tube supérieur rallongé, haubans redressés, bases courtes, fourche basse et matériaux allégés caractérisent des cadres à la géométrie nerveuse et l’efficacité reconnue, mais aux qualités de confort et de jouerie quasi inexistantes.
Comme Horace l’a si bien déclamé nous sommes trompés par l’apparence du bien dans beaucoup d’aspects de notre vie. Alors...
S’il y a une catégorie de VTT sur laquelle tous les grands constructeurs ont jeté leur dévolu pour 2002, il s’agit bien de celle des VTT tout-suspendus, polyvalents, à mi-chemin entre le Free Ride et le Cross Country. Il n’existe pas de dénomination propre pour cette catégorie hybride. Certaines firmes la nomme « Enduro » , d’autres ont choisi les terme « Back Country » ou « Epic », ou encore le très explicite « All Mountain ». La mise au point de ce type de VTT peut se faire à partir d’une base XC, par une adaptation des freins et des suspensions. C’est le cas des Scott Strike CFX ou des Specialized Enduro FSR. La seconde possibilité consiste à faire évoluer une base FR en l’allégeant et en la rendant plus polyvalente. C’est l’option choisi par Kona pour ses Bears, par Giant pour ses AC ou encore par Rocky Mountain pour ses Slayer ou Edge. Le modèle que j’ai eu la chance de tester est le Specialized Enduro FSR.