En entrée, un velouté de digues, vent dans le dos, le long des berges du Rhône.
Pour suivre, des lacets de vignobles et de forêts à la sauce piquante (30-45 %).
En plat de résistance, une vertigineuse désescalade des flancs du Haut-de-Cry.
Comme dessert, une brochette de chemins de traverses et bisses onctueux.
Et pour finir, en digestif, un long retour face au vent dans la vallée du Rhône.
Histoire d’un dimanche ordinaire entre Ardon et les Vérines, sans passer par la plaine du Rhône. Pratiquement autant de kilomètres de dénivelé que de kilomètres roulés, pour une rando en dents de scie.
Encore un chemin inconnu qui ne pourra plus le dire, encore une aventure inoubliable mais qui ne sera peut-être pas immédiatement rééditée. La moyenne altitude (moins de 2’000 mètres) recèle quelques spots hors du commun, dont nos randos estivales au-dessus des alpages, nous privent parfois. La météo 2006 avec ses abondantes et tardives chutes de neige, nous donnent l’occasion d’en (re)découvrir quelques-uns, comme la faille de La Routia.
Roule, marche, crapahute et découvre ton pays…
Ardon-Tsan Plan : taux d'hématocrite, d'alcoolémie ou déclivité ? Qu'importe, le bonheur est rarement dans les chiffres.
Infernale escalade ou délices du dimanche aprèm' ? Un peu les deux, votre Honneur.
Fourche abaissée et cul sur le bec de sel : les mètres (verticaux) s'égrènent au rythme effréné des pulsations.
Isières, 3 minutes d'arrêt et du pain béni pour Jeannot.
Quelques lacets bien positionnés apportent à la montée un zeste de répit.
La fin du vignoble marque aussi la fin des fortes déclivités.
Montaux : la croisée des chemins. L'itinéraire habituel pour Derborence nous tend les bras. Trop simple et trop connu. A gauche toute, direction La Routia.
Le versant sud de la vallée du Rhône, indicateur de notre gain d'altitude, apparaît et disparaît, au gré des méandres du petit chemin terreux.
Nuances de verts pour un printemps (trop) arrosé.
Les derniers hectomètres d'ascension alternent portages et tronçons roulables, sur un single-track particulièrement gras.
Un début de descente un poil optimiste.
puis plus appliqué, pour se mettre au diapason d'un itinéraire engagé.
Le basculement dans le versant Est du Haut-de-Cry est d'abord un peu incertain.
Signe du ciel, un chapelet de curés en soutane nous précèdent.
Si même le bon Dieu s'y met, c'est que ça doit passer...
euh... passer oui, mais sur le vélo... pas sûr.
Block-pass rocheux ou appui sécurisant ?
Cherchez le biker !
A ben voilà, à pied ça passe tout seul, ou presque...
Mountain Biking Or Not Mountain Biking? A ce stade de l'itinéraire, la question ne se pose plus
Retour sur la terre meuble, pour un retour en selle unanimement apprécié.
La pentre restre abupte, l'erreur proscrite, mais l'exercice plus amusant puisque VTTesque.
Selle à vendre, prix sacrifié! Le pneu arrière offre une assise certes peu confortable, mais particulièrement utile, pour gérer certaines situations.
Fin de descente en pente (plus) douce.
Cool Raoul, à l'aise Blaise, relax Max, léger JP.
Mano à piede, pour une seconde ascension abrupte et trop peu arrosée.
Mortes ou vertes, l'ambiance est définitivement feuillue.
A la recherche d'une hypothétique âme charitable pour bikers assoifés.
Le jardin des uns, le parcours VTT des autres.
Et la lumière fût... (de chêne.)
Une passerelle vue de dessus. Les week-ends se suivent mais ne se ressemblent pas.
La faille de La Routia : ça passe, la preuve en 32 images.