Varneralp 2011-1

– Et une « Varner », une !
– Blonde, brune ou rousse ?
– Brune, fraîche et sans mousse, s’il vous plait !
– Une « Varner » brune, ca roule !
– Sluuuurpppppp ….
– Alors, qu’est-ce qu’elle dit cette cuvée 2011 ?

– Mmmmmhhh, déjà qu’elle est précoce. Une « Varner », au début juin, normalement c’est le plus sûr moyeu de passer une partie de la journée à patauger dans les résidus neigeux.
– Normalement oui, mais cette année, l’hiver a oublié de passer par le Valais.
– Oui, et du coup, y a plein d’itinéraires habituellement impraticables avant juillet ou août, qui vont faire notre bonheur durant ces prochains week-ends.
– Pour en revenir à cette « Varner », elle présente une belle robe ambrée à reflets bruns. Grâce aux récents orages de fin de journée, les zones habituellement boueuses ont retrouvé tous leurs charmes humides et collants.
– Pour la fraîcheur, par contre, ce n’était pas vraiment ça. Malgré un soleil qui avait choisi de faire grasse mat’, les températures étaient loin d’être fraîches.
– Quant à la mouss(on), eh bien, c’est encore une fois raté. Du petit crachin belge mêlé d’humidité résiduelle en début de journée, et puis notre habituel allié du sud, le foehn, a décidé de se lever. L’atmosphère s’est aussitôt asséchée et les nuages les plus menaçants sont partis déverser leurs trop-pleins d’eau sur d’autres contrées, plus occidentales et moins méritantes.
– Une « Varner » grand crû, en somme ?
– Oui, on peut dire ça. Reste à déguster le « monstrueux » accompagnement de boissons houblonnées gentiment offert par nos amis du plat pays pour le confirmer, mais, à priori, ça se présente bien…