Malgré un juillet qui persiste à faire son mars (et c’est presque faire injure au dernier mois de notre récent hiver que de le dire), nous avons mis à profit une première partie de week-end plutôt sèche pour entreprendre notre périple annuel autour de notre « gouille ». Le tour du lac artificiel de Mauvoisin se prête finalement mieux au bike que sa cassante réputation pourrait le laisser penser. Avec une petite dose de motivation et quelques aptitudes pour rester en selle, son fameux chemin de retour en rive droite ne s’avale certes pas « cul sec » (afonné en belge) mais en tout cas presque sans tousser.
Un beau début de journée, comme juillet en a été trop avare cette année, des fourmis dans les jambes et un sympathique projet de rando. Les ingrédients de base étaient réunis et la recette ne pouvait qu’être aussi succulente que dans le meilleur gastro étoilé par Bibendum. Il faut dire, qu’en cas de beau temps, le magnifique décor du haut Val de Bagnes sait être à la hauteur de ses célèbres sentiers pédestres pour gratifier l’œil concentré du biker de quelques fulgurances alpines à même de s’incruster définitivement au plus profond de son cerveau reptilien.
Comme un os dans le potage... ou plutôt un mur sur notre route.
Quelques lacets entrecoupés d'une succession de galeries sombres et humides devraient nous aider à le surmonter.
Un réveil en douceur...
... mais rapidement agrémenté d'une succession de douches aussi fraîches qu'inévitables.
Des fleurs et un couvercle, mais point de projet funeste...
... juste un hymne à la nature et à la pédale terreuse.
Encore quelques hectolitres à remplir et quelques kilomètres à vaincre.
Certains endroits sont plus propices que d'autres pour élever son esprit et ... accessoirement, son corps.
Entre éboulis...
... et précipices, ici plus qu'ailleurs, il vaut mieux ne pas avoir à choisir.
Visiblement nous ne sommes pas les seuls à apprécier le retour du soleil.
Beaucoup de neige sur les sommets, beaucoup d'herbe dans les pâturages ...
... et une piste de plus en plus revêche pour continuer d'avaler du D+.
Trois passages et un coude meurtri pour le photographe, certains clichés valent plus chers que d'autres.
Rafraîchissement(s) en vue.
Un an sans revoir Parker, le plus célèbre et le plus cabotin chien de garde de tout l'arc alpin, c'est un an sans léchouilles.
Trois bulles et deux calories plus tard...
... nous échangeons notre piste abrupte contre un sentier qui ne l'est pas moins.
A tel point qu'il faut rapidement inverser les position : bike dessus et biker dessous.
Quelques hetcomètres herbeux ...
... avec déjà un avant-goût de la suite.
La vaste combe de la dyure du Brenay...
... est aussi sauvage que minérale.
Pour y rouler mieux vaut ne pas être allergique aux cailloux.
Un soudain regain de motivation ?
Ah ouais, forcément.
Je me réjouis déjà de voir la suite.
Petit joueur !
Du raidillon et des puls'
Persister en selle...
... plus qu'une motivation, une raison de rouler.
Reste à espérer qu'aucun randonneur hollandais ne soit agrippé aux chaînes à la sortie d'un virage masqué.
Fleurs obstinées et immensité minérale.
Purée, c'était pas prévu qu'il y ait des sherpas pour la montée vers Tsofeiret ?
Jamais là quand on a besoin d'eux, ces fainéants.
Fait ch...., faut tout faire soi-même pour être sûr du résultat.
Le col de Tsofeiret : deux versants que tout oppose.
Ciel d'orage sur le 427ème gué de la journée.
Tant qu'à avoir les pieds mouillés, autant en profiter pour régler son compte au dernier névé de la saison.
Entouré d'herbe tendre, mais constellé de pierres sournoises...
... un single à déguster tout en finesse, avec just'une petite dose d'opiniâtreté.
Ta séculaire monture t'as encore laissé tomber ?
Ah non ! C'était juste le dernier portage d'une journée mouvementée.
Revoir "la mour" c'est toujours un grand moment.
Dévaler de la montagne comme ces innombrables torrents impétueux qui nous entourent.