Retour sur nos terres, enterrement de vie de garçon et dégustation de produits du terroir, notre premier week-end « post BC » avait un petit goût légèrement terreux. Au rendez-vous de ce dix du dix, une belle brochette de fines gâchettes « belgo-genevo-valaisannes », réunies autour de l’ami François pour fêter son tout prochain changement de statut marital, en partageant avec lui quelques divins chemins suivis de quelques délicieux nectars.
Passer, en quelques jours, de Wade Simmons à François Crucifix, la transition était d’envergure, mais l’ambiance pas moins joyeuse pour autant. Les légendes se succèdent, mais, malgré ce qui les sépare, elles savent rester « terre à terre » quand il s’agit de partager de bons moments.
Jamais notre habituel « tour du barrage » ne nous avait vu si tard dans la saison et avec une aussi forte participation, bigarrée, volontaire et rieuse. Un grand moment de VTT avant un grand moment de fraternité, du côté de l’incontournable Foire du Valais.
Après d’aussi joyeuses sudations et libations, parions que le père François abandonnera le célibat sans faire voeux de renoncer à son amour des chemins et des verrées partagées.
Atelier mécanique improvisé pour un programme de pré-rando aussi copieux qu'aventureux : changement de fourche et de freins sur le bike du jubilaire.
Après une heure de rire et de mécanique fine, les dix montures de notre équipe du jour sont prêtes à prendre de l'altitude.
Dix petits bikers sur un mur perchés.
Les deux "G", aussi affectés dans leur santé que motivés à rouler.
L'équipée belge : des têtes connues et d'autres moins.
La horde n'a, pour l'instant, de sauvage que la velléité de ne pas être le dernier. Notre soirée au "comptoir" se chargera de prouver le contraire.
En "fat" ou en "rental", l'échappée reste belle.
Maître Guy, sans peur et sans gants.
Pas l'ombre d'un nuage sur une journée bénie. Enfin, à part celle du photographe.
Peloton regroupé pour notre première ascension de la journée.
Ca ne va malheureusement pas durer, pourcentages et dénivelé jouant forcément contre notre belle unité.
L'ami François, en manque d'entraînement, mais pas de sourire. Décidément, on ne se refait, pas, même en changeant de statut marital.
Le sommet du Lancet : étirés mais pas désunis.
Paysage de carte postale et concours de volonté.
Chacun à son rythme...
... tout le monde finit par y arriver.
Plus c'est haut, plus c'est beau... et plus c'est dur.
L'hiver et la fin de la piste sont, visiblement, en approche simultanée.
Fini de pédaler ...
... maintenant, il va falloir porter.
Procession pour un enterrement de première classe, à défaut de premiers de la classe.
Chacun fait son chemin...
... avec ses outils ...
... et ses compétences.
Duo de "bleus" en mode sherpa.
Notre jubilaire du jour : fatigué mais heureux.
La devise de Maître Guy : ne jamais rien lâcher...
... et, jusqu'au bout, en selle, rester.
Sauf qu'à un moment ou un autre, c'est le chemin qui finit par dicter sa loi.
Et celui menant au Col de Tsofeiret est souvent du genre puls dans le rouge et épaules douloureuses.
Changement de versant pour un changement de programme.
Après les affres du portage ascendant, voilà la douceur du glissement descendant.
L'inversion de déclivité redonne du mordant à notre "fat" du jour.
VG, orangé jusqu'au bout des pieds et fort à l'aise sur son nouveau destrier.
Couleurs chaudes et douceur de vivre ...
... l'automne, et l'ami Anthony, en pente douce.
Quand il n'y a plus de chemins, ou qu'il se fait trop capricieux, le mieux est de rouler à linstinct.
Adret VS ubac, divin chemin VS piste ombrageuse. A bien y réfléchir, ce n'est pas difficile de choisir.
VG, toujours à l'attaque ...
... et jamais le dernier pour indiquer la bonne ligne et aider les autres à passer ce qu'il a rater.
Derniers rayons sur une journée loin d'être finie.
Non, non, une main ça ne compte pas. La mauvaise foi belge n'a d'égale que la sympathie communicative de ses ressortissants.
La croisière s'amuse... ou pas, selon les compétences et la lucidité résiduelle.
Rouler dans le sillon ou tracer son chemin. En "fat", comme en slim, tout est une question de choix et d'état d'esprit.
L'ami Anto, pas le moins du monde déstabilisé par son cintre cassé et, du coup, un peu décentré.
Rattrapés par l'ombre du Grand Combin. Y a pire comme destin pour un samedi en selle.
Caravane pour une plongée en apnée, à défaut d'être finale.
Frère Arnaud, insolent de facilité et de conviction.
Ca sent déjà la descente dans les enfers (de la foire du Valais).
Heureusement, le père François a revêtu sa plus belle soutane pour veiller sur nous...
... et entamer un prêche improvisé et, légèrement, alcoolisé.
Pendant qu'en prélat attentionné, il se penche sur les plus défavorisés ....
... d'autres en profitent pour jouer sur des tableaux moins désintéressés.