Foire du Valais ou pas, foehn tempétueux ou pas, jambes fatiguées ou pas, un « petit » tour du côté de notre cher (Mau)voisin, ça ne se refuse jamais. Un voisin tellement proche et familier qu’on en oublierai parfois ses attraits. Une nature grandiose et préservée, un lac artificiel, certes envahissant, mais toujours stimulant à « boucler » et une brochette de chemins au caractère bien trempé, et donc forcément motivants à défier. Déclarée zone protégée, tous les sentiers de la région sont désormais interdits au bike, à l’exception notoire du chemin menant à la Fenêtre de Durand et de celui qui relie le mur du barrage à la cabane de Chanrion, par la rive droite. Pas vraiment de quoi nous inciter à monter (à nouveau) aux barricades, puisqu’il s’agit justement des deux itinéraires que nous privilégions habituellement.
Ce qu’il y a de bien avec le foehn, c’est qu’il nous préserve généralement du mauvais temps, un peu plus longtemps, que nos voisins romands situés plus à l’Ouest (à prendre au sens géographique du terme, évidemment). Ce qu’il y a de moins bien, c’est qu’à vouloir trop s’approcher de la fatidique ligne de crête qui nous sépare de son adiabatique humide, on peut se retrouver confronter à ses humeurs belliqueuses et à ses bourrasques tempétueuses. Le Haut Val de Bagnes se terminant contre la crête sud des Alpes Valaisannes, c’est dans une atmosphère particulièrement ébouriffante que nous avons « bouclé » notre habituel circuit autour des eaux turquoises de notre cher (Mau)voisin.
Vous dormez encore, mais les satellites de la NSA sont déjà au travail.
Le peloton du Tour ?
Ciel menaçant et échappée du matin.
Les bourrasques de foehn qui soulèvent l'eau des cascades nous offrent quelques douches involontaires.
Papotages en pente douce.
A force de perdre de l'altitude on va finir par avoir les pieds mouillés.
Le Lancet, ses 200 mètres de D+, ses sept lacets...
... et sa route couverte (ou presque).
Eclaircie sur la Tour de Boussine.
Encore 150 mètres de D+ et encore sept lacets, ceux de la Barme.
Beaucoup de gris, un peu d'ocre et un petit point vert qui monte et qui monte.
Le bref mais appréciable répit de la Paume.
Essai du nouveau casque Giro Horn 2015 avec sa protection dorsale intégrée.
Encore 100 mètres de D+, mais en 3 lacets. Si vous vous rappelez de la règle de trois, vous aurez une petite idée du pourcentage final.
Chanrion, altitude 2'462. Il est temps de quitter la piste.
Rien ne vaut le premier chemin du matin...
... sauf peut-être, le deuxième, le troisième et souvent tous les suivants.
Keep fighting ! Même élargi, le chemin du Brenay, lui, ne lâche rien.
Un peu d'horizontalité et de verdure dans un monde abrupt et minéral.
Pour traverser le torrent du Brenay sans quitter la selle, mieux vaut avoir un cintre "oldschool", ça frotte moins.
Et pour transiter (en sécurité) jusqu'au pied du col de Tsofeiret, aussi d'ailleurs.
S'il n'y avait pas la tempête de foehn, on entendrait voler les mouches.
Et avec la tête à l'intérieur du triangle avant, t'as déjà essayé ?
Ciel de plus en plus menaçant, pour une première descente grisante.
Les rives du lac de Tsofeiret : gaz en grand et yeux écarquillés.
Ce chemin retord ne sera bientôt plus qu'un souvenir.
Les travaux d'amélioration de son tracé ont déjà été partiellement entrepris.
Pas vraiment aseptisé, juste légèrement lissé et élargi : un relookage parfait pour le bike...
... sur lequel chacun trouve son compte.
Un ultime effort pour s'extraire du dernier "baille" nous séparant du pâturage de Pierracaro.
Un pâturage aussi divin que son chemin, malgré le fait qu'il ne semble pas trouver grâce aux yeux des bikeuses du grupetto.
Petit crochet inédit pour aller tâter du réaménagement des écuries du Gietro.
Ca commence un peu comme dans les vidéos écossaises de Santa-Cruz.
Il y a de l'eau, du vent et un chemin à damner un saint.
J'aurai dû venir avec mon Solo, ça aurait été plus raccord.
Ca virevolte.
Ca plonge méchamment.
Et ça décoiffe.
Il ne manque finalement que Danny McAskill ou Steve Peat pour régler leur compte aux échelles finales.
Tu peux tomber le K-Way, c'est abrité.
Une louche de Madzeria Express...
... et deux gorgées de Plamproz Highway, pour finir notre journée en beauté.
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