Même s’il est un peu devenu un « toboggan à allemands », depuis sa nomination au panthéon des plus belles descentes des Alpes, par les grands magazines VTT germanophones, notre « Brazilian » ne mérite quand même pas qu’on le boycotte deux années consécutives. Fin de saison et fermeture de la télécabine du Crêt-du-Midi (pour cause de remplacement) devant en outre contribuer à limiter la fréquentation « teutonne » sur cet itinéraire, nous avons finalement choisi de le réinscrire sur la « short-list » de nos dernières sorties automnales de l’année 2012.
Deux incontournables, le Comptoir du Valais et le Col de Cou, dans la même semaine ?
Les légendes ne meurent jamais et les mythes ont la peau dure, même si le passage répété des « gros vélos » a quand même tendance à trop l’user à notre goût …
La remontée de la piste de Sigeroula, incontournable juge de paix sur le chemin du vallon de Réchy.
Encore pas mal de flaques humides à contourner, mais déjà un beau soleil automnal accompagné de son foehn tiède.
Pour le green c'est ok, ne manquent plus que quelques trous et des clubs.
Ce chemin de crête a deux avantages :
1. Rouler au sec.
2. Eviter d'abîmer les petites fleurs chères à nos amis de ValRando.
Enfin, rouler à peu près au sec.
Le petit pont de bois sur la Rèche recouvert de ses célèbres tapis persans. Pour éviter d'abimer nos petits crampons délicats ? Pas sûr...
Plus vraiment l'été, pas encore l'automne, mais déjà quelques indices des premiers frimas de septembre.
Le début de l'ascension vers le col de Cou, principalement en portage, mais pas que.
A chaque fois que notre chemin daigne réduire un peu ses pourcentages, nous remontons en selle.
Et quand le sentier crois enfin avoir gagner la partie...
... nous renonçons enfin à y user nos semelles.
Affinée au fil de saisons, la variante semi-directe depuis l'Ar du Tsan ...
... est définitivement la mieux adaptée pour le bike.
Reste qu'il faut localement savoir gérer quelques rigoles plus profondes que les autres pour ne pas avoir à y mettre le pied à terre.
Le célèbre chalet de la Fâche, entièrement rénové, mais heureusement, toujours aussi pittoresque.
Le chemin final, le long des flancs du Mont-Gautier, avec le "Cou" en point de mire.
Ici moins qu'ailleurs il n'est question de remettre pied à terre.
D'autant qu'en matière de D+, on a désormais quasiment tout avalé.
La dernière descente en guise d'élan ...
... pour aborder l'ascension finale avec toute la détermination nécessaire afin satisfaire l'exigeant public sommital.
Jeu de "à toi/à moi" avec le petit groupe de teutons ayant attaqué la descente juste devant nous.
Finalement, comme le single de la Tête des Planards reste un must...
... à déguster dans la sérénité...
... nous les laissons (provisoirement) ouvrir la voie.
Jusqu'à notre arrivée en forêt qui coïncide avec le retour ...
... des chemins ravagés par les (trop) nombreux passages de gros vélos.
Merci, qui ? Merci Bike & Ride Magazines.
La Nax-Pramagnon Express : pas pire que d'hab...
... mais (évidemment) pas améliorée par sa forte fréquentation, non plus.