Winter Is Back ! *
Un défilé quasi continu de perturbations atlantiques agrémentées d’air polaire, quelques grosses chutes de neige et, perdu au milieu de cette météo digne d’un mauvais février, un insolite créneau de beau temps qui tombe sur le Lundi de Pâques. Même si le printemps a débuté depuis maintenant 10 jours, l’occasion était trop belle pour snober ce nouvel épisode d’hiver à rallonges.
Point de bike, donc, pour entamer ce nouvel avril, mais une 14ème rando à ski, avec l’idée d’aller découvrir une nouvelle face nord, repérée lors des saisons précédentes mais encore jamais visitée. Celle du Daubenhorn, en l’occurrence, bien protégée des rayons du soleil et tout récemment regarnie d’une petite cinquantaine de centimètres de neige fraîche, a joliment contribué à nous décrocher la mâchoire, à force de sourire, en ce jour dédié aux poissons.
* pour autant qu’il ne nous ait jamais quitté
Anni' un premier avril et face nord du Daub' en cadeau semblent ravir notre jubilaire du jour.
L'incontournable et interminable Lämmerenboden, compagnon matinal de bon nombre de randos au départ du col de la Gemmi.
Déluge de ciel bleu et démarrage à l'horizontal...
... le menu du petit déj' de ce (rare) lundi au soleil.
Les bonnes idées sont souvent partagées, mais vu la quantité de fraîche à disposition, il devrait y en avoir pour tout le monde.
Du blanc, encore du blanc, toujours du blanc : Endless Winter.
Petite séance d'UV pour remédier au manque de soleil d'un mars bien gris ?
Points de contreforts de la Lämmerhütte, mais quelques aller-retours en pente douce au programme de notre rando lunaire (relative au lundi, bande d'incultes !!!)
Couture au zig-zag dans une étoffe aussi fraîche que prometteuse.
Quelques hectomètres de faux-plat au royaume du plan incliné.
Pendant que l'arrière garde aborde la traversée du Daubenhorn Gletscher ...
... le peloton de tête avale la pente finale.
Brêche étroite mais panorama d'exception.
Trois conversions et deux traversées dégarnies par le vent, le dessert avant le dessert.
Pendant que certains papotent à l'abri du vent ...
... d'autres en profitent pour remplumer leur estomac déjà bien repu.A partir de quelle indice de masse corporelle, un choucas n'arrive-t-il plus à décoller ?
Autoportraits aussi sommitaux que souriants.
Un large coup d'oeil vers le sud et ses Valaisannes...
...un regard plus étriqué pour les Bernoises...
... une brève envie de via-ferrata...
... et le dessert, le vrai, défile déjà sous nos skis.
Et comme en matière de crème glacée, aujourd'hui, dame Nature a vu grand...
... il n'y a nul besoin de recourir à 'toshop pour rajouter des sourires.
La re-traversée du Daubenhorn Gletscher, version équipe suisse de ski : plus lentement tu ressors les bâtons et tu pousses.
Changement de déclivité et changement de menu.
Avec de la vitesse et des skis larges, les cinquantes de fraîche deviennent un pur régal...
... que chacun déguste à son rythme...
A chaque cassure de pente, son nouveau lot de crème épaisse et légère.
Mais comme en matière de dessert, notre estomac est un organe fort élastique...
... l'indigestion n'est pas à l'ordre du jour.
Comme des poissons dans l'incroyable couche de peuf...
... d'un premier avril hors-normes.
Les derniers virages de la journée ou de la saison ? Pour la journée, c'est sûr, pour la saison, cet incroyable hiver n'a peut-être encore pas dit son dernier mot.
Longiligne Ludi au pays de la peuf sans fond.
Repeautage dans la douceur retrouvée du Lämmerenboden...
... pendant que Dame Bise continue de décoiffer les sommets environnants.
Notre interminable compagnon du matin est évidemment fidèle au rendez-vous de notre retour vers le Gemmibahn.
Deux kilomètres à peaux, ça use, ça use.
La descente du ressaut final du Lämmerendalu, version skis peautés, fix' ouvertes et chien taquin ...
... un triple défi bien trop hasardeux pour des demoiselles toujours souriantes...
... mais de plus en plus fatiguées.