Rothornlücke

Les semaines se suivent et nos week-ends se ressemblent. Le printemps est dans la place et règne désormais en maître sur nos conditions de ski. Ascension sur neige dure, voire regelée, pique-nique sommital paisible, en attendant que l’astre du jour œuvre pour nous, et descente avec déroulage de moquettes et dégustation de crèmes chantilly plus ou moins onctueuses.

La réussite d’une rando de printemps réside essentiellement dans son timing !
Ou alors, dans le choix de son point de départ et de son itinéraire …

Démarrer de 2’400 mètres permet de se libérer de certaines contingences précitées, mais trouver autant de poudreuse à skier, 12 jours après la dernière chute de neige, c’est soit être très « vernis », soit être particulièrement inspirés. Au fil des saisons, le col de la Gemmi, et son « cher » téléphérique, est devenu notre « refuge » printanier préféré. Chaque nouvel avril, (oui, je sais, nous sommes le 30 mars), le vaste Lämmerenboden et sa ribambelle de courses nous voient débarquer pour aller rechercher quelques nouveaux pans de sa rive droite à skier. 2019 est décidément un grand millésime. Tout le versant ubac du « Lämmeren » était encore en incroyables conditions. Du coup, suer et meurtrir ses bras pour traverser, une fois à l’aller et une fois au retour, la vaste plaine glacière y donnant accès s’est révélé (presque) moins fastidieux qu’à l’accoutumé.