Partir reconnaître un nouveau parcours VTT est souvent hasardeux, tant il est difficile de prédire ce que les traits tillés de la carte révèleront sur le terrain. C’est un principe de base, et en « principe » on le sait. Oui, mais il y a des reconnaissances plus « galères » que d’autres. Comme par exemple celle qui consistait à aller reconnaître le chemin transfrontalier passant par le(s) col(s) de Barasson, Est et Ouest, en juin, à plus de 2’600 mètres d’altitude, bien trop tôt pour espérer éviter les derniers névés et avec une météo dont « fraîche » n’aura finalement été que le prénom.
Barasson, une idée à la con !
Le bébé se présentait pourtant bien, surtout après avoir expédiés les quelques kilomètres de bitume puants et pétaradants qui mènent au col du Grand St-Bernard.
Notre itinéraire hésitait certes entre son envie de devenir un cours d'eau et sa vocation originale de chemin...
Un premier névé récalcitrant nous forçait à le contourner via un bref portage,..
... mais le petit vallon à la célèbre ligne haute-tension transfrontalière se laissait finalement mieux remonter que prévu.
Enfin, parfois moins que mieux.
Quand la fin du chemin, l'arrivée du brouillard, le vent forcissant et l'absence de réseau se sont conjugués, il aurait peut-être fallu songer à renoncer...
... ou pas !
La célèbre pente nord du col Ouest, version pieds trempées et épaules meurtries. Tout un programme.
Cool, il fait (presque) beau en Italie !
Enfin, surtout si on occulte la tempête de neige qui vient de nous rattraper et son vent désormais tempétueux.
Mais ce ne sera finalement ni l'une ni l'autre qui nous inciteront à retourner sur nos pas, mais bien le pseudo chemin du versant aostien et sa totale inadaptation au bike.
