Décidément, il y a eu beaucoup d’histoires de fenêtres, dans ce grand week-end de VTT. Après la « Durand » vendredi, c’était la « Ferret » au menu de dimanche. Toujours transfrontalière, toujours avec le Val d’Aoste, mais après le Val de Bagnes c’était au tour du Val Ferret. Après le Nord-Sud, entre Grand Charmotane et Thoules, le Sud-Nord, entre Baou et Plan de la Chaux. Après le mignonnet lago Fenêtre, les trois somptueux lacs de Fenêtre. Après la remontée du versant valaisan, l’ascension de son pendant valdotain. Après la descente des « sentieri » italiens, la désescalade des chemins du Vieux-Pays.
Des histoires de fenêtres, de pays, de vallées, d’alpages, de lacs mais surtout des histoires de chemins.
Ce dimanche n’a visiblement pas bien commencé pour tout le monde.
Un hospice à touristes, une route à motos et un chemin à bikes. Décidément le col du Grand-St-Bernard fait dans l’éclectisme.
Si nous baignons encore dans l’horizontalité et la lumière, nos perspectives sont déjà aussi sombres qu’abruptes.
St-Bernard, priez pour nous, pauvres « bikers ».
L’appel de la gravité ... et du val d’Aoste.
Si même St-Bernard himself nous tourne le dos, c’est que nous devons être des cas désespérés.
Méfie-toi quand même, des fois qu’Hannibal ait l’idée de rebrousser chemin avec ses encombrants pachydermes.
C’est toujours un bonheur de retrouver la caillasse fixe ou mobile du versant sud des Alpes valaisannes.
Chais Baou on est, mais qu’est-ce que c’est beau !
Beaucoup de portage et un peu de roulage dans la combe menant au Mont-Fourchon.
Toutes les méthodes sont bonnes quand il s’agit de s’élever, mètre après mètre...
... ou pas après pas.
Ciel échevelé pour un inédit retour au pays.
Forcément sans un névé à traverser, l’été 2013 ne serait pas l’été 2013.
En même temps si on a pas besoin de se mouiller les pieds, est-ce bien un névé ?
Minéralité et « bikabilité ».
Le versant nord de la FF (fenêtre de Ferret) est «The Place To Ride » au moins une fois dans la vie d’un biker.
Un touche de rouge dans un monde tout en nuances de gris, bike y compris.
Avec la perte d’altitude, dame nature a décidé de rajouter un peu de vert...
... et de bleu délicieux.
D’effilés et tranchants, peu à peu, les rochers prennent de la rondeur...
... et le divin chemin, de la couleur.
Quelques difficultés mais surtout du bon air et du bonheur.
Si Turner n’avait pas été un vélo, mais un peintre, probablement qu’il en aurait fait un tableau.
Une deuxième partie de descente plus contrastée...
... mais toujours aussi panoramique.
Un chemin désormais mono-trajectoire...
... et plus aérien.
Avec les risques d’orages qui s’estompent ...
...ce sont désormais les caprices du sentier qui deviennent notre priorité.
Plusieurs possibilités pas forcément toutes adaptées à notre pratique préférée.
Un sillon de plus en plus profond...
... mais pas toujours bien pavé.
D’après les traces, c’est là qu’il faut envisager de freiner.
Qu’elle est l’espérance de survie d’un coupe Danemark (appelée Mauricette à l’hôtel du Glacier) face à deux bikers heureux mais affamés ? Cinq minutes ? Trois minutes ? Largement moins...
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