Loin de moi l’idée de vouloir vous imposer un discours moraliste ou anxiogène, mais, face aux terribles évènements de ce week-end à Paris, je voudrais juste avoir une petite pensée pour toutes ces personnes innocentes, et jeunes pour la plupart, mortes dans des conditions atroces, victimes d’une sauvagerie insensée. Je voudrais aussi rebondir sur le nom de cette crête panoramique surplombant la vallée du Rhône et, accessoirement, but de notre sortie VTT de ce troisième dimanche de novembre, encore et toujours « bikable », pour vous inciter à lui adresser une petite prière. Quel que soit le « Grand » en qui, ou en quoi, vous croyez, demandez-lui de nous aider à toujours « Garder » suffisamment d’humanité et d’intelligence, cette fine couche d’écume, qui sépare la civilisation du chaudron de la barbarie.
Voilà, et maintenant, pour redevenir plus terre à terre, c’est vraiment le cas de le dire, l’ascension vers la Grand Garde, malgré son faible kilométrage, reste toujours aussi abrupte et exigeante, la traversée de sa crête panoramique toujours aussi gratifiante et sa plongée finale, versant Est, sur Queu, Odonne, puis Ovronnaz toujours aussi délicieuse, malgré quelques premiers tronçons déjà bien mis à mal par les phases de gel/dégel.
Encore une belle journée de bike, pleine de rires et de lumière, dans un week-end de tristesse et d’obscurantisme.
Tapissé d'aiguilles de mélèzes, le goudron en devient tout de suite moins rébarbatif à rouler.
L'habituelle ascension vers Jorasse : abrupte c'est le prénom...
... et 32 dents, le nom de ce pu.... de plateau avant.
Petit Pré, bâtisses en escaliers et fin de la piste.
Place au chemin ...
... et à son cortège de valeureux adeptes de monotraces.
Pu.... de bike, épisode 2 ! En plus d'avoir 32 dents, il fait au moins 32 kg, cet' enclume.
Tout le contraire du SB5c, un Yeti parfaitement adapté au Valais, malgré le (provisoire) manque de neige.
Le schuss de départ depuis la Seya...
... qui enchaîne directement avec l'habituel super G... Ca se remarque tant que ça que j'attends l'arrivée de la neige avec impatience ?
Chemin de crête pour fin d'automne en pente douce.
Avec l'inversion de déclivité, le Scout remonte rapidement dans la liste de points de l'ami Ollie.
Tapis d'ocre pour nos derniers coups de pédale ascendants.
La Dzoz' gang, toujours full gaz quand il s'agit de plonger.
Premières éclaircies sur le Haut de Cry. L'affaire s'annonce (encore plus) belle.
S'il n'y avait Dame Ardève pour afficher le dénivelé, on pourrait (presque) croire qu'Ovronnaz a glissé jusqu'à la plaine.
A chemin sinueux et piégeux, autant préférer le pré, hospitalier et déplumé.
Cadrer en contre-plongée, un art parfois un peu dépourvu de vérité.
Ciel échevelé et pâturages dorés.
Lumière d'automne pour une crête cernée de dents.
Il y a une saison où tous les rayons sont bons, surtout les plus fugaces.
L'incontournable séance de descente en rappel, est, comme chaque année, au programme de nos festivités.
Verdoyant ou desséché, le bonheur reste dans le pré.
Ou sur le chemin qui le traverse, quand il est aussi lumineux que celui-ci.
Orange mécanique : nouvel objet de plaisir.
Quand le sillon est trop humide et tortueux, autant choisir de gravir le pré épilé.
Et dire que le week-end prochain, on va revenir ici à ski. Si, si, jetez un petit coup d'oeil au bulletin météo.
Court retour sur nos roues après l'habituel casse-dalle avec vue et choucas chapardeurs.
Premier secteur de double crème de Gruyère sur fond dur. Gras, instable et particulièrement collant. Le cycle gel/dégel est désormais à l'oeuvre dans le moindre ubac.
Soleil rasant pour des mélèzes centenaires.
Enfin, pas tous. Certains y ont visiblement laissé leur écorce avant d'atteindre cet âge vénérable.
Eclairé par notre projo préféré et inspiré par un chemin tapissé.
Et quand le tapis se fait trop boueux, il reste toujours le pré.
Juste en regardant l'état des montures, on peut en déduire le style des pilotes. Purée, Ollie, tu l'aimes vraiment pas ce Scout d'emprunt.
"Queu" la vie en selle est belle !
Le tapis est déroulé, y a plus qu'à se laissé glisser.
Et accessoirement, parfois penser à piloter.
Dans quelques jours, ce couloir aura retrouvé toute son utilité : canaliser l'avalanche de Fratier.
Plus ça descend et plus le 27.5 remonte (dans l'estime de sieur Ollie 29)
Back to Odonne...
... pour une petite séance de slalom très spécial.
Et une petite piste finlandaise, une ! Juste histoire de se préparer à (re)chausser les lattes.