Retour aux fondamentaux !
Après notre folle escapade sur les traces des loups du Rappertal, vendredi, au menu de ce premier dimanche de juillet baigné d’humidité et englué dans les brumes matinales, une « petite » sortie de récup’, histoire de faire tourner les jambes et de prendre l’air plutôt que du gras au bide. Direction la Combe (de Martgny) pour retrouver le panoramique Mont de l’Arpille et l’un de ses rares chemins véritablement « bikable », la traversée forestière reliant son épaulement sud-est au Col de la Forclaz.
Une belle ascension, en pente souvent douce, une sympathique transition à flanc, mais pas de véritable descente. La pongée vers Martigny, via l’ancestral chemin de la Combe ne pouvant pas réellement prétendre à ce titre, avec son itinéraire souvent entrecoupé de tronçons routiers, son gabarit parfois à la limite de la piste forestière et son tracé bien trop rectiligne pour offrir de quelconques sensations de pilotage. Qu’importe, à défaut de D- enivrant à se mettre sous le crampon, nous avons profité de l’incontournable arrêt à la petite buvette de l’alpage de la Forclaz pour nous mettre sous la dent, une appétissante planchette de produits du terroir, arrosée d’un petit rouge élevé au soleil du coteau de Fully.
Un chouette dimanche par monts, par vaux et par apéro.
Fin de matinée aussi brumeuse que panoramique.
Notre émergence dans la vaste clairière de l'alpage de l'Arpille nous offre à a la fois une fraicheur inédite et une vue aussi immuable que grandiose.
Quand la piste cède sa place au chemin, c'est que le portage n'est jamais bien loin.
Fleurs des champs et vélo de montagne, le duo win-win de cet été 2016.
Nos stages de sherpas se suivent mais ne se ressemblent pas forcément. Celui de vendredi était interminable et casse-pattes, celui d'aujourd'hui, aussi bref qu'autoroutier.
Nose Turn hésitant et saccadé, mais Nose Turn quand même, pour le premier virage de notre transition descendante.
Une traversée passant constamment de l'ombre au soleil ne peut forcément qu'alterner le glissant et l'adhérent.
D'où un terrain à lire en permanence pour pouvoir y adapter son pilotage et son allure.
Croix de bois, croix de fer, même si on ne meurt pas aujourd'hui on ira (forcément) au paradis.
A condition de ne pas quitter ni des yeux, ni des roue, l'étroit chemin surplombant la route internationale menant à Cham'.
Heureusement que les roues moyennes sont de sortie, sans quoi c'était parti pour une (nouvelle) trace de crampons sur le caleçon.
Est-ce encore du bike ou est-ce déjà un début d'initiation au "speed-flying" ?
Au lieu de se poser la question, le mieux est encore de bien tenir son guidon.
Si la vue est localement fort belle, les occasions de l'admirer sont aussi minces que l'étroit filet de terre qui nous sert de chemin.
Et quand il ne flirte pas avec le vide, notre tortueux sentier adore jouer les plongeurs en apnée.
Le Col de la Forclaz, haut lieu de la moto locale et internationale, semble donner des idées d'angles à un JP privé de Diavel.
Foin de rêves motorisés, il faut penser à virer.
Entre l'hôtel-restaurant puant et la frêle tente brinquebalante, qui croyez-vous, a eu l'honneur de notre visite ?
Abricotine, cigarettes à rouler et kilt écossais, le métier de "choportio" n'est décidément plus ce qu'il était.
Pendant que le futur jambon engraisse et s'affine au grand air...
... nous dévorons sans rechigner son prédécesseur décédé l'automne passé.
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