Un bref intermède ensoleillé aussi imprévu qu’inespéré, entre deux des perturbations qui défilent sur les Alpes de manière quasi ininterrompue depuis bientôt quinze jours et une très grosse couche de neige fraîche. Voilà deux des paramètres avec lesquels notre vendredi a dû composer, dans la précipitation d’un petit matin beaucoup plus radieux qu’annoncé. Les critères de choix posés, restait à trouver une destination sûre, proche et susceptible de faire l’unanimité. Quelques coups de fils hâtifs et l’Arpille avait, comme souvent dans ces conditions, gagner le droit de nous revoir, pour notre première escapade de l’année.
Avec ou sans les nombreuses mises en garde de tout ce que les médias comptent comme moralisateurs de journaux télévisés, mieux valait bien regarder où poser les spatules pour skier en sécurité durant cette première journée d’accalmie. Si l’itinéraire menant de Ravoire au Mont de l’Arpille est en généralement considéré comme sûr, cela n’inclut pas forcément son habituelle pente sommitale, surtout quand elle gavée de neige transportée, comme c’est le cas actuellement, après les coups de boutoir répétés des tempétueux vents d’ouest durant tous ces derniers jours. Du coup, une fois n’est pas coutume, nous avons choisi, sans regrets, de redescendre sur notre trace de montée, pour un gros gavage de poudreuse malgré tout.
Dés les premiers mètres d'ascension, le ton est donné : grosse couche de neige fraîche au menu.
Fort heureusement, la trace n'est plus à faire.
Un duo de mines réjouies au coin du bois.
Train train, pas vraiment habituel, de la mi-journée.
S'il la neige est arrivée jusqu'en plaine, les épaisseurs en jeu n'ont rien de comparables.
Une fois les 1'700-1'800 mètres dépassés, l'épaisseur d'or blanc est vraiment conséquente.
Quand les lenticulaires montrent du doigt le sommet, c'est que l'épisode de beau temps n'est pas destiné à devenir vieux.
Si le traceur n'a fait de crochet par les bâtisses de l'alpage...
... c'est qu'il n'y avait pas prévu d'y faire une pause.
La couleur tendance pour les prochaines semaines est enfin de saison. Blanc, blanc et encore blanc.
Le goût, la température et l'ambiance. C'est beau quand l'hiver ressemble à l'hiver.
Et à propos d'hiver, la prochaine perturbation neigeuse est déjà en train de gagner la bataille du massif du Mont-Blanc.
Welcome To The Top ! Pour retrouver la table d'orientation, va falloir creuser un peu, ou alors, on peut tout aussi bien admirer le panorama sans ses références.
Enorme couche de fraîche, mais d'une légèreté aussi rare qu'appréciable.
Même s'il faut skier un peu à vue dans les trouées de la forêt ...
... certaines combes sont suffisamment dégagées pour enchaîner les courbes les plus gratifiantes de ce début de saison.
Duo (presque) synchro sur lit de double crème chantilly.
Face à une telle couche de fraîche, les faux-plats de l'alpage doivent être skier directement dans la trace de montée...
... sous peine d'enlisement.
Concours de glisse en pente douce...
... à la recherche de nouveaux pans plus pentus à tracer.
La vaste clairière des Grands Communaux fera parfaitement l'affaire...
... pour une deuxième section de carving flottant.
Les ombres des mélèzes s'allongent au même rythme que les bananes sur nos visages.
Si je ne suis pas forcément un grand adepte de gavage d'oies, en matière de poudreuse je suis d'un tout autre avis.
D'autant qu'après un tel début de saison, y a pas vraiment risque d'indigestion.
Petite séance de saute mouton avant ...
... la half & half qui va bien pour clôturer une belle journée.
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