En une semaine nous voilà passés de « l’hiver après l’hiver » à « l’été avant l’été ». Décidément, en ce mai de tous les excès, les saisons défilent presqu’aussi vite que la caillasse des sentiers sous nos roues cramponnées. Pour les premières journées caniculaires de la saison, nous avons choisi de démarrer directement à mi-coteau et, ainsi, éviter d’avoir à affronter les 35° du fond de la vallée du Rhône. Bonne option, même si paradoxalement, il est encore momentanément difficile de dépasser les 2’200/2’300 mètres d’altitude sans avoir à crapahuter à travers névés.
Du coup, coincés entre chaleur étouffante et neige fondante, nous avons décidé de mettre à profit notre « petit comité » du jour pour compléter nos connaissances en matière de « wanderweg » de moyenne altitude, entre Jeizinen et Leuk. Eh bien, croyez-le ou non, il en restait encore qui n’avaient jamais vu nos roues. Incroyable, ce versant est une véritable mine de sentiers, tous plus poussiéreux et ludiques les uns que les autres. Un authentique paradis naturel pour bikers curieux et inspirés.
Et, en plus d’avoir rajouté quelques divins chemins à notre carnet d’escapade, nous avons aussi découvert le plus improbable et le plus pittoresque des « Bed & Breakfast » de toute l’Europe de l’Ouest. Aussi perché, à 900 mètres d’altitude, que perdu, entre Bratsch et Niedergampel, quelques vieux madriers écrasés de soleil, empilés de manière désordonnée il y a plusieurs siècles, abritent désormais quatre lits et une pergola sous laquelle la bière est fraîche, l’ambiance conviviale et la conversation joyeuse.
« Metje-Hüs », que vous vous y arrêtiez pour un verre, une salade du jardin ou une nuit réparatrice, vous allez autant halluciner qu’adorer !
Joyeux attroupement d'orchidées des Alpes, trop ravies de pouvoir admirer le passage du tour, avec un petit "T".
Gentianes de Koch "flaschées" en excès d'épanouissement. Tout le contraire du biker luttant contre les pourcentages infâmes du sentier ascendant.
D'une simple respiration, les fameuses violettes odorantes bloquent tous vos récepteurs olfactifs. Idéal pour ne pas sentir la transpiration, par cette journée caniculaire.
Vert lumineux et aiguilles tendres, les mélèzes explosent de printemps en cette fin mai de tous les excès.
Les paravalanches sensés protéger le village d'Engersch, peuvent également faire fonction de récup' bikers, en cas de distraction momentanée.
S'arrêter pour admirer la vue ou rouler pour être ventiler ? Sacré dilemme. La vie de biker alpin n'est pas toujours facile.
Niwenalp, l'alpage à la fontaine magique.
Mais, avant l'heure, c'est pas l'heure. Parcs à moutons et réserves de boissons fraîches sont au diapason. Désespérément vides, pour le moment.
"S" comme savoir faire. Plus facile à mettre en oeuvre avant que l'herbe haute n'ait définitivement envahi la trajectoire.
Voir Bachalp et plonger. Autre temps, autres moeurs. En attendant que la neige finisse de fondre, on en profite pour découvrir (ou redécouvrir) un nouveau "wanderweg".
Ca commence comme une douce balade au bord de l'eau ...
... avant de prendre un caractère beaucoup plus revêche.
Pas revêche au point de devoir mettre pied à terre, mais forçant à un gros effort de concentration.
La sortie des gorges du Feschilju se fait via un portique digne d'un départ de DH.
En retrouvant le versant de la vallée du Rhône, on retrouve aussi un chemin plus conciliant.
Conciliant et ombragé. Le meilleur moment de la journée ? Ca aurait pu, s'il n'y avait pas eu, ensuite, "Metje-Hüs".
Brentschen, hameau avec vue pour biker inspiré.
Un kilomètre et demi d'horizontalité étroite et joueuse. Il y avait "l'hiver après l'hiver" et "l'été avant l'été" ...
... voilà maintenant, "le dessert avant le dessert".
Oui, parce que notre "vrai" dessert du jour, ressemble plutôt à ça.
Poussiéreux, tortueux, rocailleux mais jamais piégeux. Après le gendre idéal, voilà le chemin idéal.
Toujours un doigt de leviers ... et toujours laisser filer.
Une pomme pour cinq. C'est plus un dessert, c'est un semi-jeûne.
Erschmatt Downtown. Lovely, isn't it ?
Quand le "serpent" de Tatz déroule ses spirales sur l'autre rive de la Lonza, ça ressemble à ça.
Un second ruban poussiéreux et caillouteux sinuant dans un monde minéral et surchauffé.
Un chouïa moins technique, mais largement aussi ludique.
Localement, c'est même quasiment une autoroute !
Freinage en épingle ou tout droit en rocher. A chacun sa science du pilotage.
Un fesssssssssstin de "S" à s'en faire péter le Bratssssssssch.
Bike de talus n'a ici rien de péjoratif.
Et soudain, au détour du chemin...
... le plus pittoresque et improbable Bed & Breakfast de toute l'Europe de l'Ouest.
Avec son récetpionniste atypique...
... sa pergola ombragée...
... et sa bière appenzelloise au chanvre. Ou quand la vie et les rencontres sont belles.
Trois décis de boisson houblonnée bien fraîche plus tard, c'est reparti !
C'est plus un chemin, c'est une tuerie.
Carver ou déraper, deux possibilités.
Pourtant, mieux ne vaut pas trop se laisser griser...
... tant les bas-côtés sont rocheux et épineux.
Rétrogradage sur l'angle pour l'ultime lacet de la journée.
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