Après le Canada, en début d’hiver, et avant la Sibérie dont la venue sous nos latitudes est annoncée pour la semaine prochaine, il était aussi judicieux qu’agréable de mettre à profit ce beau week-end « gris dessous, bleu dessus » pour entreprendre notre première sortie printanière de la saison. Les semaines se suivent et les conditions de neige varient parfois rapidement. C’est évidemment le propre du ski de rando, mais quand elles sont agréablement surprenantes, autant savoir en profiter.
Bien aidées par un foehn matinalement décoiffant, les hauteurs ensoleillées du panoramique balcon de Jeizinen nous ont offert bien plus qu’une neige digne d’une mi avril. Une moquette à poils longs ou plus ras, selon les orientations, mais dont la douceur ne s’est jamais démentie tout au long de la journée, rehaussée d’une douceur étonnante et d’un soleil de plus en plus radieux au fil des heures. Même si nous ne sommes que fin février et même si l’hiver n’a évidemment pas encore dit son dernier mot (maux ?), cette singulière tranche de printemps avant l’heure n’a finalement déplu à personne.
Démarrer une rando au soleil, un plaisir souvent rare. Sauf à Jeizinen.
Gris, venteux et panoramiques. Trois adjectifs pour qualifier nos premiers hectomètres ascendants.
Fäsilwald, quelques valeureux mélèzes millénaires posés, en équilibre, entre vallée du Rhône et Loetschental.
La consistance et l'adhérence de la fine pellicule de neige fraîchement tombée varient à chaque pas.
Au grand dam des peaux à longs poils, genre Black D & Co.
Tu vois Goppenstein, tout là bas ? Eh bien, à priori, c'est pas là qu'on a prévu d'aller. Enfin, j'aimerai mieux pas.
Direction Heruhubel, en évitant de trop nous approcher des impressionnantes corniches suspendues au-dessus du ravin.
Trace faite n'est plus à faire.
Nettoyage mécanique pour peau "bottées".
Le gruppetto en retard pour l'apéro.
Va pas trop en là, tu vas passer en bas !
Encore deux ou trois sorties et tu parleras (peut-être) le valaisan couramment.
Malgré cet hiver généreux, notre cheminement en crêtes nous oblige à slalomer pour contourner les rochers mis à nu par le vent.
Chouette ! Y a même un descente "peautée".
Schwarzhorn, le bien nommé. Here we are !
Tu t'es vu quand tu poses ?
Une descente "peautée" à l'ascension implique forcément un ressaut à "repasser" et un schuss pour ne pas avoir à y pousser.
La première moquette de l'hiver. Poils mi-longs et douceur attirante.
On aurait envie de s'y rouler, mais commençons déjà par la carver.
Back to Heruhubel ! Quelle que soit la saison et quel que soit le moyen de locomotion.
Vous reprendrez bien un peu de chantilly ? Allez, laissez-vous tenter, elle est toute légère.
En fait, y avait même pas besoin d'insister. Gourmands, va !
Même la double crème est parfaitement digeste, à condition de ne pas en abuser.
Et c'est bien là que réside tout le problème.
Pub pour dentifrice sur skis. C'est bien payé, au moins ?
Aérations de jambes ouvertes et gerbes de grumeaux. Ca y est, on est au printemps ! Enfin, pour quelques heures encore.
Lâche les freins ! C'est tout lisse et tout mou.
Dernière épreuve des JO de PyeongChang 2018, le slalom entre jeunes mélèzes.
Plus vraiment de pente, mais toujours une agréable couche de fraiche qui a eu la bonne idée de nous attendre avant de trop s'alourdir.
La bleue de Fäsilalpu, déjà en conditon d'avril.
Back to Jeizinen.
C'est pas encore piscine, mais pas on s'en rapproche.
Jeizi Downtown. So cute !
C'est quoi ce sourire en coin ? Tu es en manque de Passion(s) ?
Remise à niveau des calories dépensées et autre festoyage jubilaire.