Pichiour

Ça y est ! Enfin !
Le Covid s’est évaporé aussi soudainement qu’il était apparu.
« El comandante » Berset a mis un terme à ses dictats hebdomadaires.
Les scientifiques ont quitté les plateau-télé pour retourner dans leurs labos.
Les statisticiens ne transmettent désormais plus leurs sacro-saintes « stats » qu’à ceux que ça intéresse. C’est-à-dire, à peu près personne.
Les médias font enfin preuve d’objectivité et les journalistes, d’éthique et de bons sens.
Les lettres, et les mots qui vont avec, remplacent à nouveau les chiffres dans les bulletins d’informations.
Le réchauffement, pardon le dérèglement climatique s’est arrêté de lui-même, lassé de ses propres incertitudes.
Sainte Greta Thunberg est devenue « Financial Advisor » pour le conglomérat chinois Alibaba, Wish, Huawei & Co
Les impôts ont logiquement baissé à la suite des nombreuses et inespérées rentrées financières de ce début de décennie.
Les bistrots ont ré ouverts, les apéros sont à nouveau autorisés, voire-même carrément conseillés et les bisous, y compris sur la bouche, devenus la nouvelle règle en matière de non-distanciation sociale.
Et nous, nous avons finalement réussi à boucler le triptyque de bisses initialement prévu « jeudredi » passé.

On est quel jour, déjà ? Mmmhhhh, tout ça pue quand même un peu le poisson, non ?

Oui, effectivement, le troisième bisse de notre itinéraire du jour n’en est pas vraiment un, puisqu’il s’agit d’un « simple » sentier accroché aux flancs de l’étouffante pinède du Pichiour, sans eaux glougloutantes et avec des pourcentages loin d’être véritablement infinitésimaux.