Vous connaissiez et appréciez depuis longtemps « The Endless Summer », aussi appelé « Eté indien » au Canada et dans les chansons « à la con ». Je vous présente, son alter ego « dark », le « The Endless Winter », aussi appelé « Printemps Suisse » ou « Temps de Merde ». Après un mois d’avril jamais aussi froid depuis plus de 30 ans, mai, en fidèle complice, a également choisi de « faire ce qui lui plait », en lui emboitant aussitôt le flocon. Du coup, pas, ou peu d’abricots dans les vergers valaisans et encore moins d’opportunités à peu près sèches et tempérées pour se (re)mettre en selle. Après le semi-confinement polito-pandémique, voilà que Dame Nature vient rajouter le sien, climatique et un peu déréglé à défaut d’être véritablement réchauffé.
Premier week-end ensoleillé depuis … tellement de semaines, cet intermède de douceur au royaume des Saints de Glace, nous a enfin donné l’occasion de nous remettre au régime avec selle. Mais, comme le manteau neigeux n’a pas vraiment reculé depuis notre dernière escapade, notre terrain de jeu reste encore et toujours limité par l’altitude. Du coup, on dépoussière les « classiques » de début de saison, comme le bas val d’Hérens et on tente de faire du neuf avec du vieux, en panachant ses chemins pour rendre leur enchainement inédit à défaut d’enquiller un itinéraire intégralement nouveau.
Résultat, notre brochette du samedi s’est révélée plus comestible qu’espérée, avec beaucoup de monotraces onctueux, quelques tronçons plus rocailleux, et un final, à la limite de la praticabilité.
Une brochette, quoi ! Du tout cuit, du « à point » et du saignant !
Le papotage matinal n'est pas que « dominical ». Le samedi, aussi, on a plein de choses à se dire... même si le chemin qui démarre de l'UTO n'est pas de tout repos.
Si Nax est un balcon réputé, ce n'est pas que pour sa vallée du Rhône.
Pourquoi passer de Nax à Vernamiège tout droit, par la piste de l'oratoire, alors que le coin regorge de chemins inédits, sympas et à peine moins chrétiens.
Même si comme premier chemin du matin, y a plus divin ...
... le petit nouveau propose plein de sections qui vont bien.
L'habituelle autoroute Vernamiège-Mase, aussi peu fréquentée que notre A9, juste un poil plus gluante, après une semaine de pluie.
Pas de quoi en perdre le sourire, juste de copieusement recrépir un Levo tout juste sorti de son carton taïwanais.
L'entame de la descente de Mase est toujours aussi large et peu intéressante.
Mais l'incontournable détour par les Tsabonires redonne du mordant et du lacet à un itinéraire qu'il ne faut pas juger à la première impression.
J'ai quand même bien fait de venir, hier, couper cette verne qui, sinon, aurait bloqué ta sortie d'épingle.
Un petit besoin pressant ? Non, juste une grosse envie de beau temps ... que, malheureusement, la semaine à venir ne risque pas vraiment de satisfaire.
Trail 18 : un nom pas très ronflant pour un single qui vaut bien plus qu'un simple détour, même, ou surtout, sans chaussures de running.
Souvent à flanc, toujours accommodant, il permet de remonter en Hérens sans avoir à forcer sur le palpitant.
Du côté de chez Sevanne, on est au royaume du mouton. Si les bêlants sont momentanément absents, les abords du chemin sauront témoigner de leur passage récent.
Après la Grande, pas de petite Sevanne à notre menu « saturnal », mais un sympathique et inspiré crochet par Gréferic...
... pour retrouver le grand classique du coin, la plongée vers Combioula.
Après trois lacets forestiers et un poil « racineux », la musique change. Place aux cailloux, instables, piégeux, et toujours là où on ne le voudrait pas.
Le lacet reste bien évidemment d'actualité, mais ses entrées et ses sorties n'ont plus rien d'onctueux.
L'exception qui confirme la règle ?
On ne pouvait pas mieux dire !
Quand même ceux qui ne les aiment pas décident de fréquenter les bords, c'est que le centre est devenu impraticable. Allusion à la politique ... non fortuite.
Le carrousel d'arrivée à Combioula : toujours aussi amusant à enrouler, à défaut de le dérouler.
Après l'avoir remonter, puis surmonter, voilà que nous finissons (forcément) par redescendre la Borgne.
Enfin redescendre, il faut le dire vite, le retour vers Vex reste encore et toujours une gageure à avaler intégralement en selle, même en assisté.
Le tortillard de Longeborgne, la cerise, avec un arrière-goût un peu aigre, sur notre gâteau pré fête des mères.
Si sa partie supérieure reste très « bikable », malgré les sillons qui la zèbrent, la plongée forestière finale est chaque année plus défoncée et engagée.
Biker des champs. Ah, parce les Bikers des villes, ça existe ?
Si les voies du Seigneur sont réputées impénétrables, alors celles de l'Ermitage de Longeborgne n'ont rien de catholiques.
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