Cet itinéraire de moyenne altitude, qui combine dénivelé, technique et endurance est une sorte de premier baromètre de la saison. Les 700 mètres de D+ à gravir entre Bramois et Nax, via le chemin pédestre puis l’ancienne route menant au village, permettent de juger de votre « niveau de jambes » et de votre état de forme post hivernal. Ensuite, la transition Nax-Vernamiège-Mase, très justement qualifiée de ludique et facile, m’a néanmoins valu une épaule écorchée et un flanc gauche lourdement meurtri en voulant fermer mon coupe-vent. Troisième partie de la rando, le single-track qui plonge du village de Mase vers Combioula, est parfaitement adapté pour voir ce que la longue pause hivernale vous a coûté en feeling, en témérité et en technique. Enfin, après un retour en pente douce le long des eaux de la Borgne, les terribles pourcentages du sentier remontant vers le bourg de Vex mettront rapidement en évidence vos éventuelles carences en matière de force, d’endurance et surtout de motivation.
Randonnée-baromètre, mais randonnée bonheur également ! Un vignoble gorgé de soleil, des arbres rivalisant de floraison, des prairies aussi grasses que verdoyantes, le plaisir de rouler dans un environnement en pleine renaissance printanière est magnifique et surtout, parfaitement complété par une succession de single-tracks bien choisis, alternant le ludique, le technique et localement le physique. Voilà un itinéraire qui propose une palette complète en matière de VTT, en attendant de pouvoir accéder au royaume du Mountain Bike, dès que la fonte des neiges nous en autorisera à nouveau l’accès.
Voilà ce qui s'appelle entrer directement dans le vif du sujet. Le chemin pédestre démarrant de la carrière de Bramois est un morceau de choix pour débuter une rando.
Le vignoble du Creux-de-Nax et l'ancienne route du village, un premier répit appréciable dans une journée pleine de contrastes.
Les 700 mètres de D+ avalés (presque) d'un trait, la transition vers Vernamiège permet faire baisser les puls et, accessoirement, d'augmenter la moyenne horaire.
Si en plaine, le printemps booste déjà la nature, en altitude, les arbres ne sont encore qu'en phase de réveil.
Quelque part dans la banlieue Sud de Vernamiège. La température est douce et les premières difficultés derrière nous. L'endroit et le moment sont propices à une petite pause casse-croûte.
Nouvelle option pour transiter de Vernamiège vers Mase, un sentier forestier joueur et ludique. Le chemin de croix de l'ancien itinéraire a du souci à se faire pour les futures éditions.
Ce single-track d'Ombrin est vraiment une heureuse trouvaille....
.... d'autant qu'il offre quelques panoramas assez bluffants.
Si le tronçon est encore étroit et terreux, la route de St-Martin évoque déjà notre proche retour sur le goudron.
Après une brève punition dans la circulation dominicale, la plongée vers Combioula redonne tout son caractère à une deuxième partie d'itinéraire plus single-trackeuse.
Bienvenu au royaume de la caillasse mouvante et des portails fermés. Ce chemin qui sert principalement de desserte pour les nombreux enclos à moutons est peu entretenu et, surtout, barrés d'innombrables clôtures nous forçant à gérer notre vitesse de descente en vue d'anticiper les arrêts obligatoires occasionnés.
Une fois à l'intérieur de l'immense parc inférieur, le rythme de descente redevient plus habituel, malgré la présence de certains secteurs assez techniques.
Le vaste et doux pâturage de Sevanne est l'occasion d'enfin lâcher le levier des Hope.
La deuxième partie de la descente rejoint l'itinéraire Suen-Greferic-Combioula...
.... pour un single-track fort connu, mais un exercice toujours gratifiant.
Le chemin des gorges de la Borgne : un retour vers la plaine original et plutôt agréable.
Peu technique et assez large, ce sentier autorise vitesse et décontraction. Tout le contraire de son prédécesseur.
Les tronçons de faux-plats alternent avec les descentes en pente douce pour le plus grand bonheur de nos mollets qui commencent à fatiguer.
La bifurcation de la Pirra annonce le début de la terrible remontée vers le village de Vex.
La pente est copieuse, la chaleur étouffante et les organismes un peu fatigués : chronique d'un tronçon redoutable et souvent redouté.
Le bike c'est 50% dans la tête...Sûrement pas faux, encore faut-il avoir les autres 50% dans les mollets.
Corps à corps avec une déclivité qui ne fléchit que trop rarement.
Vue du Château de Vex, la première partie de notre itinéraire paraît soudain bien lointaine et surtout, aérienne.
L'arrivée à Vex... ou quand soulagement et bonheur se mêlent.