Avril ayant été bien trop avare en week-ends comestibles, il était inenvisageable de ne pas rajouter du bike à son hybride dernière fin de semaine, débutant en mode « ne te découvre pas d’un fil » et se terminant en mode « fais ce qui te plait ». Notre démarrage tardif, pour différentes bonnes raisons, et son obligation de rouler « local » fut, une fois encore, loin d’être une alternative au rabais. La kyrielle de chemins, tous plus « bikables » les uns que les autres, même en ne comptant, pour l’instant, que ceux qui sont tracés en adret, reste une ressource hautement appréciable au moment de définir un itinéraire dans cette proximité « forcée ».
Ceci-dit, comme une large majorité des sentiers de notre journée ne fait l’objet d’aucun trait-tillé, ni sur SwissMap, ni ailleurs, il n’est pas si aisé de les mettre bout à bout pour ramener à zéro les 750 mètres de dénivelé préalablement gagnés pour se hisser jusqu’au Lein. De l’entrée cachée du « English Forbidden Trail » au « tsable » final de la forêt de Vernay, en passant par le discret morceau de bisse du Levron, le toujours exposé « Ridge Trail » de la Golette ou son frère jumeau de Charraire, il faut un peu de « bouteille » pour les enquiller jusqu’aux rives du Merdenson, en phase de réhaussement, à Cries, sans avoir à emprunter du goudron infâme ou du muletier à peine plus intéressant.
Et cette belle brochette de « trails » est finalement d’autant plus appétissante qu’elle reste plus ou moins « réservée » à des initiés.