Comment passer du semi-confinement actuel au premier palier de déconfinement annoncé pour lundi prochain ? Eh bien, en augmentant progressivement le rayon du cercle de sortie autorisée, tout simplement. C’est exactement ce que nous avons entrepris en cet avant dernier vendredi (semi) confiné. Nous avons débordé de notre grande et belle commune pour aller rouler sur ce que notre proche voisine, Vollèges la future fusionnée, propose de mieux en matière de traces VTT : la vaste combe du Merdenson et sa belle brochette de chemins plus ou moins autorisés.
Avril contagieux, mais avril studieux ! Les semaines confinées succèdent aux semaines confinées, mais les kilomètres de selle s’empilent. En premier lieu, grâce à un début de printemps au beau temps insolant. Mais aussi, grâce à une proximité très appréciable avec un terrain de jeu redécouvert d’une manière un peu forcée. Et enfin, grâce aux vertus d’un télétravail qui raccourcit les journées en supprimant les temps de trajet « boulot-dodo » et des week-ends à rallonge toujours d’actualité.
Largement de quoi aborder l’heure du « grand » déconfinement sans crainte d’un bronzage de jambes anémique ou d’un fondement insuffisamment aguerri à la selle.
L'un des avantages de vivre à mi-coteau, c'est que ça permet de démarrer directement en descente, via un chemin que d'aucun trouverait divin.
L'un des désagrément de vivre en adret perché, c'est que les petits matins peuvent y être frisquet en attendant que l'astre du jour daigne faire son effet.
Entre l'ombre et la lumière, le choix est vite fait : un K-Way et c'est prêt.
Poussière d'avril n'incite pas toujours à l'optimisme béat. Mais tant que mai n'est pas passé, le déficit de froid et de pluie n'est jamais garanti.
Houston, We Have a Problem ! Il manque environ 150 mètres de route de la Carrière. Ou alors, il faut beaucoup désescalader pour la trouver.
Pas trop grave. Le plan B se situe juste 200 mètres plus bas.
Un chemin qui pourrait rapidement devenir un plan A, tant sa déclivité est adaptée à la remontée. En assisté, s'entend.
Remontée pulsée mais avec vue imprenable sur un embranchement de vallées à couper le souffle...
... à faire mal aux jambes malgré Herr Brose.
Je fréquente le Lein depuis tout gamin, mais je n'y avait encore jamais vu de lac. Au mieux un marécage insignifiant et boueux.
Comme cela ne va sûrement pas durer, autant en profiter pour l'immortaliser.
De là à en profiter aussi intensément que ces ados sur qui la température de l'eau n'a pas de prise, il y a un plongeon que j'aimerai, autant que possible, éviter.
Imprévue mais chaleureuse rencontre au sommet. En période confinée, il faut parfois aller rouler pour se retrouver.
Non, ceci n'est pas un chemin. Ni une photo d'ailleurs.
Quand le pied est sorti, c'est que le dévers est plus glissant que prévu ou alors, la souche plus proche de la ligne qu'estimé.
Chemin de crête, le bien-nommé. Pardon, non-chemin de crête, le bien-nommé. Au pays des interdits, tous les mots comptent.
Retour sur un trait tillé carté et, par conséquent, autorisé...
... même si la différence ne saute pas toujours aux yeux.
Toujours aussi belle cette vallée de moins en moins confinée.
Il y a certains piquets de slalom qu'il vaut mieux éviter de rabattre d'un coup d'épaule.
La célèbre plongée du banc, toujours aussi racineuse, mais chaque session plus poussiéreuse.
Il en faut plus pour mettre en difficulté les crampons d'un Minion DHR à peine sorti du carton.
Deux interdits bravés dans une seule journée ? En période de non-confinement, on aurait sûrement fini en prison.
Ceci n'est, une fois encore, pas un chemin. Par contre, ce non-chemin n'a jamais été aussi bien nettoyé que depuis qu'il a été déclassé.
Enfin, il réverve encore quelques surprises ...
... même si dans l'ensemble il a surtout un bon petit goût de "reviens-y".
Boire un café dans une tasse BMC. Pas forcément le meilleur moment de la journée, mais quand on aime le café.
Dernier cliché de la journée ! Lacet raté ou publicité déguisée ? On ne saura jamais.
