Eviter un repas de famille ennuyeux, rajouter du chemin à un week-end déjà copieux, rencontrer des amis loin des réseaux sociaux ou retrouver une monture trop longtemps délaissée, les raisons étaient aussi multiples que variées pour se retrouver en selle, du côté de Vollèges, en ce dimanche matin, (encore) faussement annoncé orageux. Quelques papotages dominicaux plus tard et 850 m plus haut, chacun a trouvé, ou retrouvé, avec bonheur, ce divin petit chemin de crête qui n’est ni pédestre, ni cartographié, ni vraiment labellisé.
Un peu « anglais », un peu caché, un peu « pas autorisé », mais tellement sympa à dévaler. Maintenant qu’il est tracé, il faudrait lui trouver un nom, parce que Merdenson, ce n’est ni valorisant, ni vraiment adapté à ce sinueux sentier un peu frondeur, un peu mutin, un peu aérien, mais toujours joueur et jamais piégeux. Le chemin qu’on aimerait bien avoir pour copain, en somme, s’il était autorisé à exister.
Explosion de printemps !
A chaque jour son D+, à chaque jour son chemin.
Quand le pâturage comporte plus de fleurs que d'herbage, aromatisé devrait être le fromage.
Le Lein, enfin.
En fait, les membres du Race Face Vintage Team sont des nains.
Le Tay(seux), un chemin pas forcément facile à trouver, mais tellement bon à enquiller.
Il faut par moment un peu s'accrocher au guidon, mais, rien de bien méchant, au fond.
Deux versants, une crête et un chemin. Un énoncé simple pour un plaisir multiple.
Et quand le chemin ne suffit plus (pour jouer), il reste les troncs.
Charraire, moins expo, mais pas moins joueur.
Full Gaz Kicco dans son exercice favori.
Beaucoup de vert ...
... ou beaucoup d'ocre, en changeant de versant, on change aussi de saison.
Et en quittant la crête, notre chemin gagne en fluidité ce qu'il perd en exposition.
Pas de quoi ralentir notre "pendolino" du jour.
Le fameux virage du banc.
Bien positionner sa roue avant, pencher ...
... et attendre que ça ressorte. Le profond sillon fera le reste.
Next stage, the Jungle Trail of Cries.
En bunny-up, non plus, ça passe pas bien.
Un weekend, un peu de sueur et beaucoup de chemins. Vivement lundi matin... Ou pas.