Avril ayant été bien trop avare en week-ends comestibles, il était inenvisageable de ne pas rajouter du bike à son hybride dernière fin de semaine, débutant en mode « ne te découvre pas d’un fil » et se terminant en mode « fais ce qui te plait ». Notre démarrage tardif, pour différentes bonnes raisons, et son obligation de rouler « local » fut, une fois encore, loin d’être une alternative au rabais. La kyrielle de chemins, tous plus « bikables » les uns que les autres, même en ne comptant, pour l’instant, que ceux qui sont tracés en adret, reste une ressource hautement appréciable au moment de définir un itinéraire dans cette proximité « forcée ».
Ceci-dit, comme une large majorité des sentiers de notre journée ne fait l’objet d’aucun trait-tillé, ni sur SwissMap, ni ailleurs, il n’est pas si aisé de les mettre bout à bout pour ramener à zéro les 750 mètres de dénivelé préalablement gagnés pour se hisser jusqu’au Lein. De l’entrée cachée du « English Forbidden Trail » au « tsable » final de la forêt de Vernay, en passant par le discret morceau de bisse du Levron, le toujours exposé « Ridge Trail » de la Golette ou son frère jumeau de Charraire, il faut un peu de « bouteille » pour les enquiller jusqu’aux rives du Merdenson, en phase de réhaussement, à Cries, sans avoir à emprunter du goudron infâme ou du muletier à peine plus intéressant.
Et cette belle brochette de « trails » est finalement d’autant plus appétissante qu’elle reste plus ou moins « réservée » à des initiés.
Home Sweet Home ! C'est quand même sympa d'avoir le premier chemin du matin, directement devant le pas de sa porte.
18 kilomètres plus tard, la piscine olympique du Col du Lein nous propose son eau pas limpide à 5°...
... et son plongeoir des 1 mètres avec vue panoramique.
L'entrée dans le toboggan du « English Forbidden Trail », bien plus impressionante que cette photo ne le laisse supposer.
Avoir confiance dans son pneu arrière est ici, plus qu'ailleurs, une condition sine qua non pour espérer le dévaler dans son intégralité.
Même remarque, avec un petit plus côté exposition au vide, pour son voisin du dessous, le « Ridge Trail » de la Golette.
Heureusement, après cette entrée en matière pas piquée des vers, le chemin de crête de Charraire, devient (un poil) plus conciliant.
Même, si contrairement à ce qu'on pourrait penser, son terrain de plus en plus sec, ne contribue pas à en augmenter l'adhérence. Bien au contraire.
Les roues dans un enchevêtrement de racines, mais l'oeil déjà rivé sur la difficulté suivante.
La cassure finale de Charraire, avant la transition vers la forêt de Vernay : une simple formalité avec une arrivée sur l'horizontale de la piste agricole.
Belle vallée ! Non, très belle vallée ! Non, non, la plus belle des vallées ! (mais je ne suis pas toujours très objectif, je l'admets).
Le « tsable » de Vernay, toujours plus creusé...
... mais pas moins vertigineux pour autant.
Les VTT abiment les chemins, a-t-on l'habitude d'entendre. Les motos d'enduro (sans plaques), on en parle ?
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