Voilà le troisième et, probablement, l’ultime Mille de notre saison VTT.
Vu la météo annoncée pour la fin de la semaine, c’est peut-être la dernière fois que l’on aura l’opportunité de se hisser sur les 2’471 mètres de cet épaulement entremontant, et, par la même occasion, ce sera peut-être aussi la dernière fois qu’on pourra profiter du formidable réseau de chemins proposés par ce col en passe de devenir « incontournable » parmi tout ce que notre beau Valais compte en matière de chemins « bikables ».
Si l’itinéraire ne présentait évidemment pas de surprises, il y avait quelques incertitudes concernant l’état de certains sentiers, ceux tracés en ubac particulièrement, après les abondantes pluies du début de la semaine et le désormais manque d’ensoleillement lié à la saison. Après une rapide prise de renseignements, nous avons quand même opté pour l’habituelle très gratifiante descente sur Momin. Descente qui, au final, s’est révélée juste humide comme il faut et, par conséquent, particulièrement adhérente.
L’une des plus belles descentes du Vieux-Pays (?) roulée dans les meilleures conditions de la saison. Que rêver de mieux pour clôturer un octobre aussi riche en bike ?
Rien, sinon débuter novembre sous les mêmes auspices, car « Ultime Mille » n’est évidemment pas synonyme de « ultime Mile ».
Novembre n’est clairement pas le mois le plus propice à la pratique du bike, mais l’avant-dernier mois de l’année n’est désormais plus non plus cet austère mois pré hivernal, impropre à toute forme de selle. Pour le prouver, on va déjà commencer par mettre à profit son premier jour, férié en terres catholiques, et déjà coché dans notre agenda VTT.
Une fois la Croix du Six-Blanc atteinte ...
... on laisse derrière soi les kilomètres de pistes montantes....
... pour n'emprunter quasiment plus que des chemins. A commencer par celui, mal nommé mais bien tracé, des « Anes ».
Le passage à l'heure d'hiver ne change rien à l'affaire. Il est toujours Midi quand on a d'aussi belles dents à l'horizon.
Chemin de crêtes pour s'approcher d'un ubac pas forcément attirant.
Commençons déjà par rajouter un bout de piste pour nous élever.
S'il n'y a pas grand'chose de militaire que j'ai su apprécier, ce chemin, non répertorié, que notre « belle » armée à tracé aux flancs du Mont-Brûlé, sait toujours me faire kiffer.
Si tu avais des yeux là où les poules pondent, tu aurais la chance d'admirer le plus beau village de la vallée (et du Valais).
Il y a vraiment très peu de sentiers aussi bien adaptés à une remontée sellée...
... et presque souriante (à condition d'être légèrement assisté).
Même ses plus infâmes lacets finissent par passer, à force d'être tenter.
Troisième sortie consécutive dans les rafales d'un foehn toujours aussi doux et protecteur. Pourvu que ça dure.
C'était décidément la journée de toutes les premières. Même l'ultime lacet, le plus retors de l'ascension, finit par céder à force de conviction.
Mont-Brûlé, le bien nommé, atteint sans pulser, ni suer... Enfin, presque.
Des Combins et un chemin toujours plus divin.
Et un massif du Mont-Blanc, toujours plus blanc.
L'ami Oli, impatient d'en découdre avec un chemin dont on ne voit (pour l'instant) de loin pas la fin.
Les Oujets de Mille ou la passion du tricot.
Dernier rayon de soleil sur la mythique « Moraine Ride ».
De plus en plus roulée, mais parfaitement entretenue, la longue traversée vers Servay se révèle chaque année plus gratifiante.
Servay, et, désormais, le 180 degrés qui va bien.
Retour sur nos pas, ou plutôt, sur nos roues, pour aller déguster le secteur à ne pas rater.
Le phénoménal tortillard des Beutsons.
Tracé pour être dévalé...
... il n'en finit pas de régaler.
Et quand on croit que le dernier lacet est avalé, on découvre que Vintsié Rotze a encore de quoi causer.
On plonge sur Momin comme des nageuses de compétition.
