Bonne ou mauvaise nouvelle, selon vos convictions météorologiques et climatologiques, « la saison des pluies n’est pas terminée ! ».
La pluie est (un peu) moins froide, à l’approche de ce que certains persistent à appeler été, et les précipitations, moins continues, puisqu’elles sont désormais le résultat de l’évolution diurne. Mais, du coup, il faut encore et toujours viser le bon créneau et continuer à « slalomer » entre les averses pour persévérer en selle.
A notre menu du vendredi, toujours déficitaire en ensoleillement et encore limité en altitude, du connu et de l’inédit, histoire de varier les plaisirs.
Entrée
Mise en bouche (et en jambes) sauce Erra
Plat
Poêlée d’Eperviers sur lit de terre mouillée
Dessert
Tranche de « Pecca » et son coulis forestier
Vin
Château Montatuay cuvée spéciale « switchbacks »
Si les plats ont été, dans l’ensemble, à la hauteur de nos espoirs, le vin a quand même laissé transparaitre un petit goût de « ne reviens-y pas ».
Le Bisse Vieux en ouverture d'itinéraire : racines humides et sentier étroit, le combo parfait pour finir dans le fossé ? Ou pas.
Notre longue et abrupte ascension vers Erra est régulièrement ponctuée de vues incroyables sur l'imposante masse d'un Mont-Vélan encore en tenue hivernale.
Si les 2'000 mètres sont « enfin » franchis, les perspectives pour la suite restent encore blanches, humides et froides. Satané réchauffement !
Entre Coeur et Erra, notre « coeur » ne balance pas vraiment. A bâbord toute, direction les « Eperviers ».
Faire une photo à la JP, sans JP, c'est aussi penser à lui, coincé au bureau à corriger ses copies.
Ni beau, ni mauvais, mais à peu près sec et relativement doux. C'est déjà ça !
Si une âme charitable n'avait pas dégagé un passage dans les névés résiduels au bulldozer, Erra ne serait resté qu'un vœu pieux.
Mais toutes les bonnes choses ont une fin, sauf les saucisses qui en on deux. Pour « pousser »jusqu'à la cabane de Mille, il va falloir patienter encore une semaine. Ou deux, selon l'arrivée de la prochaine mousson.
Pas mieux pour la Vuardette. Voire carrément pire. Ne le dites à personne, mais dans une quinzaine, les jours vont commencer à raccourcir.
Vu le nombre de cailloux rencontrés un peu partout sur son tracé, on ne doit pas être loin d'être les premiers à rouler les « Eperviers » cette année.
Des « Eperviers » connus, mais toujours gratifiants à rouler, malgré une revêtement dans sa partie sommitale, pas toujours engageant.
Une fois cette nouvelle variable intégrée, les lacets recommencent à s'enchainer et notre rythme retrouve un peu de mordant.
Erra d'en Bas est, chaque année, un peu plus « en bas ».
A partir de là, les « Eperviers » sont clôturés. Ce qui empêche tout choix d'une ligne un peu moins cassante.
Le torrent d'Aron est particulièrement tumultueux en ce début d'été météorologique. Signe d'une fonte des neiges enfin conforme à la saison ?
Heureusement pour nos petits petons, la passerelle qui permet de le traverser à survécu à l'hiver.
En revanche, le fil « pas rouge » et contraignant, persiste à nous accompagner sur la rive gauche.
Comme pour mieux nous guider vers l'entrée dans la fameuse section des lacets empilés ?
Avec de la concentration et un peu de savoir-faire, habituellement, tous finissent par passer.
Fin des hostilités ! Direction la forêt du Revers et ses longues rectilignes boisées.
Quand on recroise le Clou, on sait qu'on a définitivement renoncé au chemin défoncé des Crêtes.
Leeds United : arrêt buffet imposé, d'autant qu'il est midi au clocher de ce sympathique village.
Même vallée, Entremont, mais versant opposé pour essayer de persévérer sur les chemins dans le retour vers Orsières.
Y a pas mal à lutter, mais certains tronçons de bisses sont plus « bikables » qu'espérés.
Et d'autres moins, surtout à l'approche de Fornex.
Le château d'Eau de Montatuay : point de départ du dernier monotrace de notre belle journée.
Un monotrace au tracé étroit, ponctué de 27 épingles sans la moindre accointance avec un rayon de braquage à peu près négociable.
Comme le week-end passé, le dernier sentier de notre journée n'en aura pas été le choix le mieux inspiré.