Deuxième « Rinder » à rebrousse poils de l’année.
Le plaisir n’a d’intérêt que s’il est partagé.
Alors, regravir les 1’600 mètres de D+ de la « Rinder » pour la deuxième fois cette saison n’avait de véritable sens que celui de faire découvrir ce formidable itinéraire à de « pauvres » VTTistes ne le connaissant pas encore.
Ceci dit, il ne faut pas se le cacher, la « Rinder » possède aussi quelques atouts supplémentaires, parmi lesquels l’indéniable attrait d’un tracé privilégiant quasi exclusivement les « wandereg » ou, en cette fin de saison bénie, les flamboyantes couleurs d’une nature qui semble apprécier, tout autant que nous, la phase « indienne » de cet été qui n’ose plus dire son nom.

Maé à l'attaque de son premier lacet. Pas si simple de gérer la poussée du moteur, la taille du bike et les vicissitudes du début de tracé.

Après, dès que la pente s'inverse, avec ou sans casque (oublié), Tintin met du gaz. (Ne cherchez pas, cet album collector n'est disponible que sur AlpA)

La traversée ondulée entre Fäsilalpu et Niwenalp est le tronçon idéal pour que Maé prenne en main son vélo d'un jour.

Alors que le stratus reflue péniblement au-dessus de la vallée du Rhône, nous baignons déjà dans une incroyable douceur ensoleillée.

La vie est toujours belle, au soleil. Et tout le monde ne ne peut malheureusement pas en dire autant, ces jours-ci.

En été, c'est le bétail paissant qu'il faut éviter. Aujourd'hui, ce sont les nombreuses zones d'humidité tout juste dégelées, sur lesquelles if faut éviter de rouler.

... VS la version soleil et ligne intermédiaire. Pour l'option longue avec « jump » sommital, il faudra repasser.

Même l'habituelle cahotique plongée vers Niedergampel ne semble pas déranger la permanente sérénité affichée par Maé.