Quasiment deux ans, jours pour jours, après notre escapade gourmande sur les hauteurs vallorcinnes, nous avions choisi de « remettre le couvert » et de ré escalader le kilomètre vertical séparant le Couteray de la Pointe de Charmoz, dans le but d’aller voir si les spécialités locales servies du côté de Loriaz étaient toujours aussi goûteuses. Bien au fait des spécificités de cet itinéraire, chemin d’ascension souvent verglacé, pente sommitale très exposée aux rayons du soleil (mais si, rappelez-vous cet astre qui autrefois éclairait nos belles journée hivernales) et longue descente finale par l’infâme mais incontournable toboggan forestier, nous avions misé sur la qualité de l’accueil et les talents gastronomiques de l’habituelle équipe du refuge le plus panoramique des alentours pour passer une belle journée, plus « panse » que « ski »
Mauvais choix ! Si les contraintes de l’itinéraire sont toujours au rendez-vous, pour désormais espérer savourer un plat chaud à peu près comestible au refuge de Loriaz, munissez-vous d’une bonne dose d’indulgence, d’un dictionnaire de savoir-vivre pour les nuls et surtout, d’un logiciel d’e-mail, pour passer commande, si possible une semaine avant votre visite. Ou alors, conseillez cette adresse à des gens que vous n’aimez pas ou à des amis dont vous souhaitez vous débarrasser.
L’histoire d’une journée « presque » parfaite et d’un Charmoz « presque » charmant.