Après un début de saison consacré à la découverte de nouveaux spots chers à nos cousins haut-valaisans, retour aux fondamentaux, météo capricieuse oblige, pour une de nos classiques de printemps préférée, le tour du bas Val d’Hérens. Des singles qui grimpent, des singles qui plongent, des marches, des ornières, des lacets, encore des lacets, beaucoup de lacets, des portails, trop de portails, un peu de caillasse, pas mal de poussière et un fil conducteur, la Borgne.
Une « classique » VTT, fait généralement référence à un parcours connu, parcouru et affiné au fil des saisons. L’ordre des chemins y est établi, leurs itinéraires familiers et toutes les difficultés, pièges ou autres joyeusetés, généralement mémorisés. Peu de mauvaises surprises à son programme, donc, et, malheureusement, encore moins de bonnes. Sauf quand un petit lutin malicieux s’évertue à rajouter d’une année à l’autre quelques nouveaux sentiers méconnus à un réseau pédestre déjà bien fourni. En l’occurence, le nombre de chemins qui relient les villages hérensards des deux versants entre eux semble croître au même rythme que les options susceptibles de venir enrichir un itinéraire qu’on croyait faussement établi de manière définitive. Et, tous ceux qui suivent nos pérégrinations dominicales sur AlpAvistA le savent, ce n’est clairement pas un genre d’inflation fait pour nous déplaire…