D’abord considéré comme un but de sortie, l’Etang de 30 Pas est devenu, au fil des saisons et de l’évolution de notre pratique VTT, un sympathique, mais désormais, simple point de passage. Plusieurs itinéraires aujourd’hui considérés comme des classiques, le tour du Mont-Gond ou le tour de la Fava, le frôlent, avant de s’aventurer dans des secteurs plus exigeants et plus engagés, l’ascension de la Croix-de-la-Cha, la toujours impressionnante plongée sur Mié ou le vertigineux sentier de la Chaux-de-Lotze.
Ma période de rééducation « par le bike », pour fastidieuse qu’elle soit, nous offre l’opportunité de redécouvrir certains itinéraires « à jambes », plus roulants et moins aventureux, un peu à l’écart de ce qu’une certaine « radicalisation » de notre pratique VTT nous inciterai normalement à entreprendre. Et, à défaut de nous faire réellement saliver, cette démarche, raisonnée et raisonnable, réussit déjà la gageure, non négligeable, de nous faire rajeunir d’une bonne dizaine d’années.
Des vendredis qui se suivent et qui se ressemblent.
Météo au beau fixe et rééducation active.
On n'étaient pas sensés croiser l'arrivée de l'automne sur le coup des 11 heures ?
Vue la chaleur qui règne dans les lapis de Pointet, il a dû oublier son rendez-vous.
Le coup de froid du week-end passé n'a pas encore eu de répercussion sur la couleur des mélèzes d'altitude. Pourtant, leur mue ne saurait tarder.
Sortie "piste" ou pas, les pourcentages sont maintenant au rendez-vous.
Ho hisse !
Raccourci pour un étang.
Plus de piste, pas vraiment un single ! Juste le bonheur de crapahuter à travers les pâtures d'altitude.
Pâtures rapidement moins conciliantes.
Malgré une bonne dose de détermination, l'option "poussage/portage" se rapproche...
Non, non, Laurent, je ne suis pas en train de porter le bike sur mon dos, ceci est un photo montage...
Trente pas ? De long ? De large ? De profond ?Si l'endroit m'est familier, le mystère de son appellation reste entier.
Un Yeti dans son royaume.
Un labyrinthe marécageux dans lequel il vaut mieux éviter de s'embourber... Plus facile à dire qu'à faire.
Un p'tit tour (de lac) et puis s'en va.
Le single de l'alpage de Flore : un appétissant et étroit ruban de terre battue dans un dédale de pâturages encore verdoyants.
Quelques épingles herbeuses et indulgentes.
Une succession de clôtures pour ralentir notre rythme de descente.
Un ou deux faut plat caillouteux pour courser ce chien fou, tout heureux de pouvoir se mesurer à des bikers.
La douceur d'un épais tapis herbeux, crissant sous nos crampons.
Y a une option "passerelle suspendue" pour rejoindre Nendaz ?
Non, pas vraiment, juste un single de plus en plus caillouteux et pongeant vers la plaine du Rhône.
Yeti ASR 5 demande autorisation d'atterir.
Venez au deux, sept, zéro et alignez-vous pour la volte finale.
Peuvent pas poser leurs cailloux de balisage ailleurs qu'au milieu du single.
Ca sent le changement de partition.
Euhh, ça ressemble de moins en moins à un chemin, ou je me trompe ?
Bon, en même temps, c'est pas comme si c'était cassant et pentu. :-)
