Vue l’humeur capricieuse de ce printemps 2016, on va « p’têtre » pas trop en demander. Déjà, un lundi au soleil, c’était inespéré, alors, pour des températures de saison, on verra en novembre ou décembre prochain. Côté météo, étonnamment froid, voire semi-hivernal donc, et côté itinéraire, du connu, voire du couru. De la piste d’abord horizontale, puis montante, par la carrière de Vollèges, jusqu’au col du Tronc, et ensuite, des chemins, beaucoup de chemins, forcément vu l’appellation des lieux, jusqu’à Martigny-Croix, via le Col des Planches, les Econduits, les trois limites, puis la carrière des Valettes.
Avec un zéro degré annoncé à 1’700 mètres, on avait bien conscience qu’on ne risquait pas de trop souffrir de canicule au moment de franchir les 1’606 mètres du Col du Tronc, point culminant de notre itinéraire. Mais de là à imaginer qu’on aurait, en plus, le « plaisir » d’avoir à affronter le glacial et tempétueux vent du nord, il y avait quelques coups de pédales qu’on s’est empressé d’expédier, histoire de perdre rapidement de l’altitude et de regagner quelques précieux degrés.
A tous ceux qui n’aiment pas l’hiver, en hiver, je pose la question : vous le préférez au mois de mai ?
Et à tous ceux qui nous bassinent avec le réchauffement climatique, je leur demande juste de me donner l’adresse de l’endroit où il a choisi de passer ses vacances de la Pentecôte.
– Costa Blanca ?
– Ok, merci. C’est parti !
– Adiós, primavera suiza !