Mini-AlpTT ou maxi-rando ? Peu importe le flacon, pourvu qu’on ait l’ivresse.
Cette sortie aux confins de la vallée de Chamonix et du Valais a été l’occasion de rencontrer un Ngiste hors du commun, Roland, son amie Laurence, de partager quelques produits de chaque terroir respectif, de rouler dans un environnement alpin somptueux et d’évoluer sur quelques single-tracks d’anthologie, quoiqu’un peu sur fréquentés à cette période de l’année.
A l’exception d’une météo un peu capricieuse et de quelques choix d’itinéraire discutables, et par ailleurs largement discutés, la journée restera marquée du sceau du Mountain Bike avec un « M » majuscule, bien dans la lignée des AlpTT précédentes, malgré le nombre de participant(e)s restreint.
Vallorcine s'enfoncent péniblement dans la vallée, alors que les premiers sourires fleurissent sur les visages rougis par l'effort. Prélude à une belle journée.
De rampes en lacets, nous nous élevons régulièrement pour émerger de la forêt. Le massif des Aiguilles Rouges et le petit vallon de Bérard resplendissent déjà sous les chauds rayons du soleil.
Les derniers mélèzes d'altitude nous font une haie d'honneur pour nous encourager à vaincre les copieuses déclivités de la piste bleue de la Grand' Jeur.
Le col des Possettes et ses 1997 mètres sont en vue. L'horizon se dégage et les habituelles mais toujours grandioses silhouettes des sommets du massif du Mont-Blanc nous saluent.
La pente qui se radoucit localement nous permet de savourer le panorama grandiose sur l'Aiguille d'Argentière et les Aiguilles Vertes.
Le pic-nique est en vue et même les derniers névés ne sauraient empêcher nos amis du Tarn de rejoindre l'Arolette pour partager le festin prévu.
Les forts pourcentages du single-track ne sont qu'une formalité pour les ventres affamées.
L'arrière-garde de la colonne de ravitaillement arrive en même temps que les premiers bouchons sautent.
L'arrivée de l'intendant rillettes, sauciflards et autres spécialités tarnaises est salué par les premiers convives déjà attablés.
Faisant fi des effluves d'alcool et de l'orage qui gronde dans la vallée, les rares survivants du festin reprennent la route, ou en l'occurence le sentier, en direction du refuge Albert 1er.
Les pierriers sournois, moins que les nombreux randonneurs pédestres, ne sauraient décourager un valeureux Roland, à l'image de son illustre homonyme de Ronceveau.
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