Avec son dénivelé moyen frôlant les 1’000 mètres, son profil en paliers, son itinéraire peu exposé au risques d’avalanche et un accès à son point de départ particulièrement commode grâce à l’axe routier du Grand-St-Bernard, la rando des Monts Telliers est devenue au fil des saisons « le » grand classique des courses hivernales. De novembre à mai, week-end après week-end, l’assidue fréquentation de son itinéraire vallonné ne faiblit jamais.
Qui dit rando à forte fréquentation, dit parfois aussi stress, agressivité ou animosité. En l’occurrence, sur le parcours des Monts-Telliers, il n’en n’est rien. Tout au long de la remontée de la Combe de Drône, de l’ascension à travers les pâturages du Grand Lé ou de la gestion de la zone sommitale assez restreinte, l’humeur générale est ici, souvent sympathique et conviviale. « La faute » à des randonneurs pour qui la performance passe après le plaisir, le rythme d’ascension après la contemplation des superbes paysages environnants et le verdict du chronomètre après l’importance des échanges humains.
L’ascension des Monts Telliers est véritablement la rando parfaite pour débuter, pour reprendre confiance, pour se remettre en forme ou pour passer un samedi matin entre amis, après un défilé de perturbations et avant une semaine pascale déjà annoncée maussade.