Ca existe les week-ends sans soleil ?
Si oui, ce n’est ni en Valais, ni cet hiver ! (pour l’instant )
L’hiver que nous vivons doit réconcilier pas mal de randonneurs avec une saison beaucoup décriée durant les deux dernières décennies. Ce millésime 08/09 renoue avec les « vrais » hivers qu’on aurait pu croire perdus à jamais : des chutes de neiges abondantes et régulières, entrecoupées de longues périodes de météo stable et de températures glaciales. Finis, et je l’espère pour longtemps, les décembre-janvier désespérément secs, suivis de chutes de neige éparses, de redoux assassins et pluies à moyenne et haute altitude. Quel bonheur de retrouver tous les ingrédients qui font les beaux hivers, et ceci, deux années consécutivement, maintenant.
L’incroyable assiduité de l’astre du jour nous incite à enchaîner les sorties pour profiter des excellentes conditions de neige actuelles. Notre objectif de ce samedi était les 2766 mètres d’altitude du Mourin, au-dessus de Bourg-St-Pierre. But non atteint, puisque ayant choisi l’option versant Nord, nous sommes venus buter en fin de course, sur une arête rocheuse bien trop délicate à surmonter pour pouvoir ensuite transiter vers le sommet. Mais comme le dit le proverbe, l’important n’est pas forcément le but, mais bien souvent le chemin qui y mène. De ce point de vue, la somptueuse combe des Plans Darrays nous a comblé. Sa remontée est de toute beauté et son itinéraire souvent délaissé par les randonneurs qui lui préfère la Crêta de Vella.
Un départ skis aux pieds c'est plutôt habituel, mais sans peaux et à la descente, c'est déjà beaucoup plus rare.
Les récentes nuits glaciales ont emprisonné les eaux du torrent de la Grand Dzô
Et un lever de soleil de plus ! Comme tous les matins depuis plus de 3 superbes semaines.
Une trace très directe nous élève rapidement au-dessus de la froideur du fond de vallée.
La croix de l'alpage de Champlong, premier jalon sur notre ascension.
Le panorama offert par la petite cuvette naturelle ne cessera jamais de m'enthousiasmer.
L'idée était de passer le petit torrent des Arpalles en force, mais la fine épaisseur de glace recouvrant son eau en a finalement décidé autrement.
Plans Darrays, ou le bonheur simple d'un itinéraire vierge.
Pentes douces et vastes espaces.
L'arrivée sur l'arête de la Combe de La et le magnifique spectacle hivernal offert par les contreforts Est du massif du Mont-Blanc
Pas l'ombre d'un randonneur, enfin, mis à part celle du photographe.
Un hiver, un vrai.
Déchaussage obligatoire pour tenter d'atteindre l'arête finale.
Trop exposé et trop exigeant, le choix de la raison nous incitera à revenir sur nos pas.
Un début de descente aérien sur une neige dure...
... avant quelques circonvolutions plus douces et plus grisantes.
Pour la descente aussi, l'itinéraire est vierge, forcément.
La retraversée du plat de Champlong, option 'tout schuss'
Une seconde partie de descente plus joueuse mais aussi, une neige de plus en plus exigeante.
Qui dit départ à la descente dit aussi arrivée à la montée, ou l'histoire d'une rando alternée et joliment singulière.
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