Qui se souvient encore qu’il y a dix jours à peine, les températures ne dépassaient pas le 0° au meilleur de la journée ? Ce mois de mars, comme certains de ces prédécesseurs, n’en fait décidément qu’à sa tête. Le millésime 2010 a choisi de passer, en une grosse semaine, d’une bise glaciale accompagnée de fortes giboulées à un régime du sud-ouest assorti d’un vaillant soleil et d’une douceur quasi printanière. Ces 31 jours « martiens », sensés assurer une transition progressive entre hiver et printemps, sont, cette année encore, assez déconcertants avec leur condensé des 4 saisons sur un laps de temps aussi réduit.
Du coup, les 20° mesurés en plaine pour cette fête de St-Joseph 2010, agendée à la veille d’un week-end annoncé comme médiocre au niveau de la météo, ont fait le bonheur des adeptes de « peaux » des cantons catholiques. Mais qui dit 20° en plaine, et accessoirement +4° à 2000 m, dit aussi départ matinal et, si possible, en altitude, deux conditions qui sont faciles à réunir, pour nous, du côté du Grand-St-Bernard avec sa très courue, mais néanmoins sympathique, rando vers les Monts Telliers.
Habituelle petite bise matinale à l'heure franchir inconsciemment la jeune Dranse d'Entremont.
Fête de la St-Joseph oblige, la procession reste aujourd'hui sur le chemin de l'hospice, même si la Combe de Drône est loin d'être désertée.
Le premier épaulement de l'alpage de la Pierre, avalé dans une fraîcheur qui porte déjà de plus en plus mal son nom.
Le désert blanc.
Avec un tracé cheminant en permanence sous le soleil et une température flirtant déjà avec le zéro, les tenues s'allègent rapidement.
Concert d'efforts ou effort de concert ?
S'élevant par paliers, l'itinéraire des Telliers est une sorte de symphonie pour décalages/recalages réguliers et nombreux.
Les derniers efforts "montants" sur fond de Pain de Sucre, Mont Fourchon, Aiguille des Sasses et Grand Goliath.
Après un légitime coup d'oeil périphérique pour la néophyte du groupe, nous nous empressons de replonger dans la face des Telliers pour fuir un sud-ouest forcissant.
Une descente qui débute dans une neige déjà lourde et légèrement transformée...
... avant de rencontrer quelques pans ombragés encore recouverts de poudreuse délicieuse.
Un petit bohneur surprenant que chacun tente de prolonger en choisissant des pentes les plus appropriées.
Une recherche de poudre qui ne fait que confirmer l'avancement de la saison et le réchauffement de la masse d'une masse d'air de plus en plus printannière.
La partie inférieure de la vaste Combe de Drône entièrement en fine couche de printemps sur fond dur. Un plaisir rare dégusté sans reprendre le souffle.
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