Un fort danger d’avalanche au-dessus des 2’200 mètres d’altitude ( particulièrement en Valais au sud du Rhône.) associé à une météo promise au gris, gris sombre et neige pour une bonne partie de l’Europe, gris clair et encore momentanément sec pour le Valais, les arguments propices à une rando à peaux étaient minces, mais pas inexistants : une éclaircie de foehn, un tracé forestier ou proche d’un domaine skiable et une irrépressible envie d’aller s’ébrouer dans le froid et la neige. Une bonne volonté finalement peu partagée, si j’en crois les rares randonneurs présents au rendez-vous de Nax, englué dans la purée de poix d’un stratus multicouche, sur le coup des 9H00.
Quel dommage !
L’ascension vers le Mont-Noble, à travers la vaste forêt des Grand Pras puis sur le panoramique épaulement des Plannards, est toujours aussi superbe, surtout au moment d’émerger de la couche de brouillard en s’apercevant que notre allié météo habituel, le foehn, est une fois encore fidèle au rendez-vous.