Comme l’an passé, novembre et décembre 2010 auront été aussi riches en perturbations, que, finalement, pauvres en neige. Les périodes de douceur ont alterné avec les épisodes de froid polaire. La pluie au-dessus des 2’000 mètres et/ou le foehn ont souvent succédé aux chutes de neige jusqu’en plaine. Dans ces conditions, notre début de saison a peiné à trouver un créneau ensoleillé suffisamment long et enneigé pour nous motiver à dépoussiérer nos lattes. Finalement, il aura fallu attendre la semaine de Noël, et son solstice marquant le début calendaire de la saison froide pour tirer la bonne combinaison : une belle chute de neige suivie d’un période de beau temps dépassant quelques heures consécutives.
Quel bonheur de remonter ces chemins forestiers, de croiser ces vastes clairières baignées de soleil puis de zigzaguer à travers cette pente sommitale dans le seul but d’atteindre le point culminant d’un Mont de l’Arpille jamais autant apprécié. Petite course pour un début de saison tardif, mais grande satisfaction d’avoir pu rechausser les skis et tracer quelques courbes encore hésitantes dans ces versants boisés enfin garnis d’or blanc.