Comme l’an passé, novembre et décembre 2010 auront été aussi riches en perturbations, que, finalement, pauvres en neige. Les périodes de douceur ont alterné avec les épisodes de froid polaire. La pluie au-dessus des 2’000 mètres et/ou le foehn ont souvent succédé aux chutes de neige jusqu’en plaine. Dans ces conditions, notre début de saison a peiné à trouver un créneau ensoleillé suffisamment long et enneigé pour nous motiver à dépoussiérer nos lattes. Finalement, il aura fallu attendre la semaine de Noël, et son solstice marquant le début calendaire de la saison froide pour tirer la bonne combinaison : une belle chute de neige suivie d’un période de beau temps dépassant quelques heures consécutives.
Quel bonheur de remonter ces chemins forestiers, de croiser ces vastes clairières baignées de soleil puis de zigzaguer à travers cette pente sommitale dans le seul but d’atteindre le point culminant d’un Mont de l’Arpille jamais autant apprécié. Petite course pour un début de saison tardif, mais grande satisfaction d’avoir pu rechausser les skis et tracer quelques courbes encore hésitantes dans ces versants boisés enfin garnis d’or blanc.
Soleil et sourires pour un début de saison tardif mais unanimement apprécié.
La première conversion de l'hiver : juge de paix et parfois délice pour photographe.
Malgré la relative douceur, l'appel du soleil est une fois encore le plus fort. Ca tombe bien, les mélèzes se font de plus en plus clairsemés.
Petit raidillon verglacé pour vérifier l'accroche des peaux...
... avant d'émerger dans la superbe clairière de l'alpage de l'Arpille.
Papotages et train-train : le ski de rando version féminine.
Le chalet de l'alpage : un repère de choix pour juger de l'enneigement. Décembre 2010, peut mieux faire.
Après-midi paresseuse pour randonneurs aimant le soleil et la douceur...
... contre petit raidillon abrupt et revêche. A chacun ses plaisirs.
Un goulet glacial et une trace casse-pattes : deux bonnes raisons de ne pas s'éterniser sous la Croix de l'Arpille.
Des jambes lourdes, des pieds déjà meurtris mais un sourire indéfectible.
L'épaulement final et son coup d'oeil hors du commun.
Besoin d'idées-déco pour votre jardin ? Pourquoi ne pas vous inspirer des coupe-vent du sommet du Mont de l'Arpille.
Mmmmmhhh ... Ca sent bon la descente !
Un panorama de carte postale ...
... pour un choix d'itinéraire facilement jugé déraisonnable avec une couche de neige fraîche plus importante.
Pente déjà bien tracée, pour une première griserie hivernale qui ne doit finalement rien à personne.
Malgré l'ensoleillement et la douceur, la première pente est restée suffisamment poudreuse...
... pour rendre notre première descente de la saison déjà mémorable.
Le Valais est une terre de contrastes. Contraste entre la plaine et la montagne, mais surtout entre l'adret et l'ubac.
Dernier petit conciliabule lumineux avant de plonger dans l'ombre et la froideur de la forêt.