Malgré un juillet qui persiste à faire son mars (et c’est presque faire injure au dernier mois de notre récent hiver que de le dire), nous avons mis à profit une première partie de week-end plutôt sèche pour entreprendre notre périple annuel autour de notre « gouille ». Le tour du lac artificiel de Mauvoisin se prête finalement mieux au bike que sa cassante réputation pourrait le laisser penser. Avec une petite dose de motivation et quelques aptitudes pour rester en selle, son fameux chemin de retour en rive droite ne s’avale certes pas « cul sec » (afonné en belge) mais en tout cas presque sans tousser.
Un beau début de journée, comme juillet en a été trop avare cette année, des fourmis dans les jambes et un sympathique projet de rando. Les ingrédients de base étaient réunis et la recette ne pouvait qu’être aussi succulente que dans le meilleur gastro étoilé par Bibendum. Il faut dire, qu’en cas de beau temps, le magnifique décor du haut Val de Bagnes sait être à la hauteur de ses célèbres sentiers pédestres pour gratifier l’œil concentré du biker de quelques fulgurances alpines à même de s’incruster définitivement au plus profond de son cerveau reptilien.