Après le « Half », le « Full ». En version « demi », versant nord seul et petite demi-journée ou en version « complète », face sud, combes et crêtes pour une journée entière en selle, le Col de Mille reste une valeur sûre du « All Mountain ». Saison après saison, ce vaste goulot naturel entre les vallées d’Entremont et de Bagnes, confirme son aptitude à combler tous nos désirs de chemins et de panoramas d’exception.
Avec une météo de carte postale, la canicule en moins, l’itinéraire n’en devient que plus attrayant encore. De son premier chemin à flanc, reliant le petit chapelet d’alpages lovés sur les hauteurs de Liddes et de Bourg-St-Pierre, en passant par son sentier de crête, menant de l’étouffant Mont-Brûlé à la « douce » Tête de la Payanne, puis à l’épaulement dénudé de Moay, et en finissant par la phénoménale plongée « 3D », le Dévaloir De la Douay, tout concourt à rendre cet itinéraire aussi exigeant qu’incontournable. A condition d’avoir un penchant certain pour les tracés intégralement monotraces.
Papotages du matin raccourcissent le chemin.
Entre fortes pluies et canicule, cette année, le "Challand" n'a rien d'un Brésilien.
Heureusement, le balisage est à la hauteur... des herbages.
Le premier lacet, entre concentration et respect.
Beau vert, Boveire.
Le petit stage de sherpa qui fait passer d'Allèves au Coeur.
Le single du Coeur : moins défoncé (par le bétail) et mieux balisé que de coutume.
Un biker et des fleurs, comme une signature artistique.
Si le haut Val d'Entremont cherchait une photo pour faire sa promotion...
Au coeur de l'alpage, ou à l'alpage du Coeur.
Un itinéraire "géant".
Plan Palasuit, le mal nommé.
La Vuardette en selle et contre tout.
Encore un col, avant LE col.
Caravane pour une nouvelle combe.
Un massif de moins en moins blanc, mais un chemin de plus en plus divin.
Avec Paris Hilton et ses amies déchainées, l'espérance de vie d'une barre de céréale se réduit à moins de 10 secondes.
Les pierriers de Plan Severeu, une formalité ! Ou presque ...
Arriver au point culminant redonne du mordant.
Des ravines et du lacet : le menu de notre première courte descente.
Les ailes de la gazelle.
Full gaz Rudolf, notre "guest" du jour.
1015.
Une petite dilution de C8H10N4O2 et d'H2O et déjà "back on the bike".
Mille mercis et à l'année prochaine.
Un petit hectomètre de D+ pour enjamber le grand Brûlé et accéder à la belle plongée.
Un (grand) Combin et un petit chemin.
Commeire n'a ici, rien d'une calomnie.
En manque de symétrie, mais pas de plaisir.
Comme un souvenir des années "plongée".
Encore fumant du biker précédent.
A l'attaque du fameux "S" du Basset. Un lacet, ça va, deux lacets, tu mets le pied.
La Payanne, plus un (petit) plateau que véritablement une tête.
Vraiment fumant, cet itinéraire.
Le petit cairn qui voulait devenir aussi grand que les géants du Mont-Blanc.
De ci de La, ou de crêtes en combes.
Un Six Blanc bien vert et un Chargerat qui jamais ne changera.
Un style peu orthodoxe, mais une dextérité certaine.
Changement de plaquettes "On The Fly"...
... ou presque, dès qu'on aura retrouvé la vis Shim' qui va bien pour les maintenir en place.
Du blanc, du gris, du vert et, en cherchant bien, deux bikers.
Balcon pour une Pierre (à voir ou pas).
Moay... mieux vaut pas trop serrer à droite.
L'entrée du 3D.
Si la Douay est encore loin, le Dévaloir est déjà au programme.
L'alpage des Crêtes (d'en Haut) manque de chemin, mais pas de fil rouge.
Dévaler c'est bien ...
... mais déguster, c'est mieux.
Pierre-Isaïe Duc aurait aussi bien pu faire "Le pré ou les poèmes bikistiks".