Un dimanche frais mais radieux, comme l’été 2014 en a été trop avare, et un itinéraire mythique, tout en chemins, en raidards et en combes, comme la saison 2014 nous en a heureusement offert quelques uns. La longue traversée, d’abord à flanc, puis sur crêtes, de Bourg-St-Pierre au Col de Mille reste un mets de choix, même pour les désormais fins gourmets que nous sommes en matière de chemins. Exigeants mais jamais rebutants, joueurs mais jamais faciles, cette succession de singles demandent autant de technique que de condition physique. Et comme, en plus, il serait impensable de ne pas profiter du formidable point de vue sur le massif du Mont-Blanc, tout proche avec cet air vif et transparent, autant dire qu’on a pas vraiment eu le temps de s’ennuyer.
Oui, mais alors que dire de notre aprèm ? Après un petit digestif à la nouvelle cabane du Col de Mille agrémenté d’une brève ascension jusqu’au sommet du Mont-Brûlé, la plus formidable descente que la région puisse offrir, semblait n’attendre que nous. Désolé mademoiselle, d’habitude on a rendez-vous en juillet, ou au plus tard le premier août. Mais, mieux vaut tard que jamais, surtout quand c’est pour retrouver votre interminable et étroit ruban de terre meuble, si délicieux à se mettre sous le crampon en passant en revue la Tête de la Payanne et le Six-Blanc. Ou pour (re)découvrir les attraits de votre vertigineux voisin, Mister 3D – le Dévaloir De la Duay – et rajouter un vrai final à un itinéraire qui ne manquait déjà ni de magnétisme, ni de charme.
Si votre karma est sur les chemins, pensez à rajouter cette formidable traversée à votre « to ride, at least once in my life» short list.
Petit matin frisquet mais radieux.
Petit matin radieux mais frisquet. Frisquet, à tel point, que l'huile des Reverb s'est figée durant l'ascension intiale.
Chronique d'une première descente avec la selle bloquée en position haute.
Les fans d'AlpAvistA sont partouts. Mais je ne pensais tout de même pas en rencontré un si sympathique à l'alpage de Boveire.
Le superbe single du Coeur bien mis à mal par les pluies et les passages répétés du bétail.
Y rouler reste possible ...
... à condition d'y mettre du coeur et de la motivation.
La remontée vers la Vuardette, par contre, reste fidèle à elle-même.
C'est long, jamais donné, mais jamais impossible.
Un single qui ne lâche rien et qu'il faut mériter.
Mais pour un tel panorama, je veux bien fabriquer un peu de lactique et pousser mes puls' dans le rouge.
La énième clôture de notre courte journée. Pas de doute, le bétail est bien gardé.
La traversée de la profonde combe de Sevéreu commence en légère descente...
... avant de se redresser ...
... pour nous hisser jusqu'aux 2'563 mètres culminants de l'itinéraire.
En selle et contre tout.
Here We Are! Ne reste plus qu'à descendre. Enfin presque...
Je suis sûr que vous vous réjouissez de l'image suivante.
Perdu ! Le lacet est passé les doigts dans le nose (wheeling).
La montagne, ça vous gagne.
Pourquoi emprunter des routes ou des pistes quand les chemins sont si divins...
... et si bien entretenus.
La petite cabane (devnue grande) dans la prairie.
Je pourrai le faire Mille fois mais je l'aimerai toujours autant.
Quand le biker broute...
... c'est que le chemin est creusé ou que le troupeau n'a pas encore passé.
Le massif du Mont-Blanc, le bien nommé.
Heureusement que le sympathique suisse alémanique croisé ce matin nous a certifié que depuis le col, il n'y avait qu'à suivre la route...
De la route comme ça, je veux bien en faire plus souvent.
Fenêtre sur Dents (du Midi)
Point de vue sur une Commeire belle et muette.
Un mont et une passion. Tout ici, est brûlant ou à brûler.
Une crête, un chemin : deux raisons de lâcher les freins.
Certains beaufs trouveront ça bof.
Plus de crête, mais un flanc et des pierres.
Suivi d'un autre flanc couvert de pâturages. Ici rien ne Chargera(t) jamais. Et c'est tant mieux.
Une Pierre à Voir et un sympathique bike park naturel et joueur.
Si(x) Blanc et si amusant.
Un virage de Crêtes (d'en Haut) devant d'autres crêtes encore plus hautes.