Toutes les bonnes choses ont une fin ! Et ce qui est « cool » (c’est vraiment le cas de l’écrire), les mauvaises aussi. Notre canicule 2015 partie étouffer des contrées plus méridionales, on peut enfin rajouter du D+ à nos escapades et du portage à nos ascensions. Du coup, on a vu directement « grand » et « raide », Suen-Pas de Lona-Cabane des Becs de Bosson : 1’600 mètres de déniv’, dont les 600 derniers en portage. De quoi ragaillardir des mollets ramollis par la récente vague de chaleur et l’inévitable période de « pédale douce » qui va avec.
Une long samedi frais et venteux, durant lequel on a pas vraiment compter nos pas, hormis ceux de Lona et de Lovegno, les deux jalons de notre itinéraire. Le premier, juge de paix de notre ascension et le second, fidèle gardien d’une des plus belles descentes que le Val d’Hérens ait à offrir à des bikers bien inspirés… ou bien conseillés. Du vélo de montagne, avec un grand « M », dans une région aussi belle que sauvage, sur des chemins qu’il faut autant mériter que savoir apprécier.
Retour sur la piste d'un Vieille, très Vieille connaissance.
Vieille et toujours aussi interminable, surtout vers la fin.
JP s'est encore fait un nouvel ami... Ou alors c'est l'odeur de ce que cache son sac qui attire irrésistiblement un des mistigris de la nouvelle buvette de l'A Vieille.
Des montures qui n'ont rien de "tornades" pour un "Z" comme ... Zermatten.
Toujours du (re)montant, mais après la piste, voilà son petit frère, le chemin.
Le mollet entamé, mais l'oeil vif et le coup de guidon toujours alerte. Vaux mieux, vu les pièges que recèle ce tronçon.
Top, l'idée de planter le bec de selle dans les aérations du casque pour maintenir le bike sur les épaules. T'as pensé à déposer un brevet ?
Encore un peu de selle pour assaisonner notre menu "Lona".
Si le bonheur est souvent dans le pré, la sueur, aujourd'hui, l'est aussi.
Sherpa pas cher pour petit tronçon pas piqué des vers ! Reviens dans un mois, je pense qu'il devrait y avoir du client.
J'ai plutôt l'habitude de prendre les Scott en grippe qu'en photo, mais quand c'est pour immortaliser un grand fan d'AlpAvistA, je veux bien faire une petite entorse à mes principes.
A chacun sa façon de déguster la première côte des Bossons. Toujours un grand cru, après avoir avaler le Lona.
Ciel échevelé et paysage lunaire autour d'un petit point rouge, qui monte, qui monte, qui monte ... et puis qui descend.
La Pointe de Tsevalire a aussi commencé par être un petit cairn. Si, si, il a plusieurs millions d'années.
L'art d'assortir sa tenue aux couleurs (douteuses) de la lune.
Visiblement, la deuxième côte des Bossons a un peu de mal à passer.
Faut dire qu'en matière de talus, elle fait les choses en grand.
Si le ciel avait été bleu, l'eau aurait été assortie au Yeti. Tant pis, il faudra revenir.
Froom-Froom ! Ah, ben non, lui il est en jaune aujourd'hui.
Cool, j'aime bien ce concept de portage... descendant et roulant.
Purée, trois cocas pour un remplacement de la rotule "On The Fly", c'est pas cher payé. Un grand merci quand même ! (Et j'espère surtout qu'il faudra pas emputer).
Un début de descente rempli d'effluves, à défaut d'alcool.
Oulà, va falloir songer à faire un régime. Il est chaque année plus gros ce cairn du Col de Tsevalire.
Belle séquence de bike synchronisé dans la vaste et belle piscine en pierres naturelles du Vallon de Réchy.
La croix c'est pour les skieurs morts sous les avalanches ou les bikers trop optimistes ?
Pffff, quelle cata ces organisteurs de slalom. La piste est hyper mal préparée.
Du coup, autant schusser.
Réchy, la huitième île des Canaries ?
Purée, t'as vu c'te couleur. Y en a qu'ont vomi, ou quoi ?
A chaque versant son fan d'AlpAvistA. Oui, mais celui-là, au moins, il a bon goût en matière de bike !
C'est le ciel qu'est bas, ou la crête qu'est haute ? Allez savoir avec tous ces changements climatiques.
Tibetan Way Of (Biker) Life.
Beaucoup de petits cours d'eau, mais un seul beau et grand chemin.
Des fleurs qui trahissent encore le photographe.
Comme un champ de météorites, avec, au milieu, notre voie lactée du jour.
Beaucoup de "purple", mais plus de "rain" depuis le petit matin. Une journée princière !
Allez, encore un petit coup de cul. Le Lovegno, ça se mérite.
Souvenirs d'une autre vie. Le bike a remplacé la canne, mais le Louché n'a pas changé.
Du "gros" rouge (qui tache) et du petit bleu qui pique (quand il arrive à respirer).
Le dernier centimètre ascendant de la journée.
Les fleurs n'appartiennent à personne, mais n'est pas JP qui veut.
Pour éviter les lignes foireuses, mieux vaut savoir ne pas ouvrir la descente.
Là on n'est plus dans le cliché de bike, on est carrément dans l'illustration de botanique. Dis, Môôôssieur JP, t'es sûr que tu fais le même sport que nous ?
Quand le chemin choisit de jouer au torrent, mieux vaut aller voir du côté de son cousin, le pré.
C'est une bonne idée de braquer. J'suis pas sûr qu'il bouge pas facilement celui-là, même si tu tapes fort.
Tout est "flowy" dans l'alpage des Ouchèlès : le single, le revêtement et même l'air, à nouveau tiède.
Enfin "flowy", à condition de regarder où l'on met ses roues.
Une descente à s'en faire péter le côlon....
Tu devrais le savoir, pourtant. Un Sky ne roule jamais à l'eau claire...
Keep The Line ! (ou alors apprend à voler)
Lovegno, après le Pas, le hameau.
Enfin un peu de lâcher de frein...
... à condition de savoir bien viser entre les mélèzes.
Premier plan "plantureux" ou l'art de mettre du JP dans le cliché.
De la barrière au kilomètre et du Suen en approche finale.