Avec un mois d’avril aussi capricieux, il vaut mieux être à l’affût de la moindre occasion pour aller rouler entre les gouttes de pluie ou, pire, les récurrents flocons de neige. Une énième perturbation en retard sur l’horaire annoncé, un foehn plus assidu que prévu ou, carrément, des prévisionnistes « à la rue », dans la météo, comme dans le cochon, tout est bon pour plus passer du temps au guidon. Nouveau vendredi annoncé gris et humide et nouvelle sortie dans la poussière des chemins et les bourrasques de notre bienfaisant vent du sud.
Le premier D+ conséquent de la saison et les cinq premières heures consécutives en selle nous ont hissé jusqu’au panoramique balcon naturel de Jeizinen. Fil conducteur de la journée, reconnaitre, à nouveau, quelques nouveaux « wanderweg » encore inconnus de nos roues à crampons. Bonne pioche ! Si l’ascension a été plus laborieuse que prévue, début de saison et jambes peu aguerries, obligent, la superbe traversée descendante sur Bratsch, puis le toboggan de Niedergampel nous ont remis plein d’étoiles, et un peu de poussière, dans les yeux à défaut d’énergie dans les mollets.
Quel bonheur de retrouver Paris Hilton et ses amies, en villégiature dans un cinq étoiles de la région. Visiblement, elles sont toujours "addict" au latex...
Un nouveau vendredi sur les chemins.
Le toujours amusant mais parfois collant crochet par des marécages de Getwing que nous avions un peu délaissés depuis quelques années.
Poids en règle et pneus de saison : c'est bon on peut attaquer la longue ascension vers Jeizinen et son balcon.
Si la météo n'avait pas foiré ses prévisions, peut-être que nous aurions apprécié l'abri momentané offert par le petit tunnel de Chleis Bärgji.
Quelques heures et un kilomètre de D+ plus tard, le premier ruban descendant déroule sa terre et ses aiguilles de mélèzes sous nos roues ravies.
Jeizinen sans téléphérique ni navette : un premier challenge physique, mais trop bitumeux à notre goût
Pas de traditionnelle plongée sur Gampel au programme, mais une délicieuse traversée à flanc, vers Bratsch.
Visiblement, ça ne te dérange pas de traverser la salle à manger des gens à l'heure du repas ?
Il n'y a pas pire aveugle que celui qui ne veut pas voir (le balisage omniprésent de notre wanderweg inédit)
Un wanderweg aussi amusant qu'exigeant, même s'il est, pour l'instant, dépourvu de lacets.
Sur un versant aussi rocheux, les cailloux fixes ou mobiles, sont forcément au menu à un moment ou à un autre.
Du caillou, mais aussi de la terre poussiéreuses agrémentées de marches...
... et de quelques remontées usantes pour nos jambes fatiguées.
Des tronçons panoramiques, mais peu compatibles avec un pilotage concentré...
... des rochers à contourner, d'autres à escalader...
... mais toujours pas la moindre épingle en vue.
Pas d'épingles, mais un clocher, celui du village de Bratsch...
... qu'il est fortement déconseillé de contempler tout en essayant de gérer une fin d'itinéraire de plus en plus cassante.
Le schuss final.
Gaz en grand et nez au vent...
... histoire d'avaler la dernière bugne sans avoir à solliciter le palpitant.
Back to Bratsch !
Asséchés par le foehn, nos "sakaflottes" se remplissent avec bonheur de la limpide eau de Bratsch, connue depuis l'Antiquité pour ses vertus désaltérantes.
Le toboggan de Niedergambel et ses premiers tronçons pavés se chargent de brasser l'eau emportée...
... avant que la terre de plus en plus poussiéreuse nous incite à garder nos distances.
Si j'étais moins païen, j'aurai pu allumer un cierge pour un si beau chemin.
Coiffe printanière et pilotage tout en "flow" pour avaler une nouvelle portion de caillasse, celle de Guferli.
Le D+ reconverti en D- et le large accès goudronné transformé en étroit ruban terreux...
... le bonheur est, définitivement, sur les chemins.
Le premier véritable lacet depuis Jeizinen mais aussi, le premier d'une magistrale partie de MAC finale...
... entre vignes et forêt de Niedergampel.
Berges du Rhône, épisode deux, le retour.
La meilleure façon de vider le bois de Finges du trafic motorisé indésirable : virer les ponts.
Nous l'avions laissé à moitié mort, empoisonné, il y a deux semaines, voilà que nous retrouvons, Puma, le mythique chat de la buvette de Milljeren, sur pattes et plus vaillant qu'avant. Fais gaffe, mec, tu n'as désormais plus que six vies.
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