Mi-août (fait le chat) et toujours pas d’escapade valdotaine inscrite dans notre carnet de courses ?
Abondance de biens ne nuit pas, mais, même si le Vieux-Pays regorge d’itinéraires VTT, ce n’est pas une raison pour négliger d’aller voir si l’herbe est aussi verte dans le jardin de nos (proches) voisins transalpins. Le Val d’Aoste possédant quasiment autant de vallées latérales que notre beau Valais, ce n’est pas le choix qui manque. Mais, la saison passée, en allant découvrir deux fleurons du Valsavarenche, les cols de Leynir et du Lauson, nous en avions repéré un troisième qui promettait de ne pas être piqué de ver(re)s (de grappa) non plus, l’Entrelor, porte mitoyenne avec le Val de Rhêmes. Nous avons donc décidé d’aller y « E-rouler » pour vérifier si notre œil est toujours aussi avisé quand il s’agit de juger un tracé « bikable » ou « not bikable ».
Résultat, à bon pied, bon œil !
Troisième escapade découverte dans le Valsavarenche et troisième bonne surprise. Le col d’Entrelor est certes du genre exigeant, mais pratiquement aussi roulable que son voisin d’en face, référence en la matière, le mythique Lauson. Et, en plus de donner pratiquement accès jusqu’au dernier de ses 3’002 mètres en selle, il offre, en bonus, une partie inférieure de descente, à partir d’Orvieille, absolument inouïe. Un pur toboggan de bonheur sous la forme d’un « sentiero natura » ondulant et « flowy » que virevoltant qui vous ramène tout en douceur jusque dans la banlieue chic de l’Eau Rousse.
#vdamonamour [Vallée d’Aoste mon amour] comme aime le répéter notre ami et poète contemporain, P.Gerbaz.