Un « néo » dicton d’autant plus d’actualité cette année, avec un mai et ses 29 jours arrosés (sur 31), qu’il fallait être particulièrement verni pour passer entre ses gouttes assidues. Chronique d’un « marais barométrique », dernier jour du plus capricieux des mois printaniers, épisode de la Fête-Dieu, « Va et découvre ton pays ! ».
Avec un manteau neigeux toujours bien présent dès les 2’000 mètres atteints, nous continuons notre inventaire des chemins de moyenne montagne, encore inconnus de nos roues à crampons. Aujourd’hui, la prometteuse MAC* de Palasuit. Malheureusement, avec un chemin qui ne connait qu’un seul point de couture, le zig-zag, un versant qui n’a qu’une idée en tête, plonger aussi abruptement que possible vers les eaux grises de son bassin de compensation et une adhérence fortement mise à mal par les innombrables précipitations évoquées plus haut, notre menu de la Fête-Dieu s’est révélé localement assez indigeste. Pas au point de nous faire regretter notre « petit » kilomètre de D+, agréablement avalé dans le doux ronronnement de nos Levos, mais quand même de quoi nous laisser un petit goût d’inachevé. Surtout que la première partie de notre festin, le « single » Bavon-Vichères et le bisse de la Tour, nous avait laissé entrevoir quelques réjouissances autrement plus appétissantes.