Une fois encore, fidèle à sa réputation, notre quatrième mois de l’année a démarré par deux épisodes hivernaux aussi carabinés que neigeux. Episodes, qui plus est, mal positionnés et qui ont eu pour conséquence de passablement chambouler le programme de nos week-ends en selle. Mais « avril est versatile » et, maintenant, qu’il a pratiquement basculé dans l’été, il était temps de retrouver nos bonnes habitudes et nos chemins préférés. Et, parmi ces chemins qui marquent invariablement nos débuts de saison, il y ceux qui sillonnent le rocailleux versant entre Hohtenn et Tatz.
Alors, cette année encore, ce hameau « perché » parmi les plus « bikables » de l’adret valaisan nous a récompensé du gros kilomètre de dénivelé à vaincre pour y accéder en nous déroulant ses virevoltants sentiers à flanc, le Liduwaldweg, le Tatzweg et le Bärggrässi.
Si le premier propose une entrée en matière plutôt « furtive », il peut ensuite être qualifié de « flowy », malgré quelques obstacles dû à son manque d’entretien. En revanche, le second, à force d’être « shuttlelisé » se rapproche peu à peu d’un vaste « rocky garden ». La gravité aidant, toutes sa caillasse déstabilisée finit par se retrouver au fond de ses désormais nombreux sillons, chaque saison plus profonds. Il n’y a finalement que le dernier cité, et dernier roulé dans le sens de la descente, pour résister encore aux passages répétés, grâce à la solidité de son pavage ancestral. Mais jusqu’à quand ?
Le pâturage de Mattachra : parfait exemple pour illustrer l'adret, sur lequel il se complait, et l'ubac, auquel il fait face.
Les vaillantes anémones pulsatiles, ont, cette année encore su résister aux chutes de neige d'avril. Il en faudrait plus pour les inciter à ne pas, encore et toujours, relever leur tête « velue ».
Pour vous préserver de ce Jolital abyssal, vous ne pouvez compter que sur ce frêle garde-corps de bois et, un peu aussi, sur votre
science du pilotage.
Si la météo est radieuse, le fond de l'air est encore frais et les manches longues, momentanément, de rigueur (pour certains).
Alors que pour d'autres, le compromis idéal se trouve visiblement dans l'option « mi-longues ».
Même en multipliant les passages, ce n'est assurément pas ce tronçon-là qui devrait se creuser le plus vite.
En revanche, celui-ci, commence déjà à porter les stigmates des descentes répétées.
Y a eu des JO d'hiver à Tatz ? Et la piste de bobsleigh est toujours en fonction ? On nous cache tout...
L'entrée dans le Liduwaldweg : furtif c'est juste le prénom.
Pourtant à partir du point 1284, même le SwissMobile retrouve du trait-tillé.
Trait-tillé certes un peu délaissé, mais de plus en plus « bikable » avec, localement, un peu de flair pour en découvrir certains charmes cachés.
Au milieu des genévriers, coule un sentier.
Sentier pas forcément toujours plein de bonnes intentions.
Il est temps de retourner en terre plus connue.
Enfin, terre n'est pas exactement le mot : en caillasse connue ou en sillon très couru, serait certainement plus approprié.
Quand Lidu est en vue, la séance de « tricot » commence à fourbir ses aiguilles.
Petit sillon deviendra grand, et toujours plus profond, à force de « navettes » à répétition.
Tiens bon la vague et tiens bon le sillon - Hissez haut, Santilevo ! - Si Dieu veut, toujours droit devant - Nous irons jusqu’à Niedergesteln.
Il n'y a pas que mailles qui m'aille...
.. il ya aussi quelques marches qui « matchent »...
... et quelques pans pas exactement plan-plans.
Tant qu'il reste du lacet et de la caillasse, c'est que le « Stägeru Süe » n'est toujours pas enjambé.
Pavé VS caillasse : à déguster, il sont tous les deux coriaces sous la dent, mais à rouler, si la seconde est piégeuse, le premier est toujours franc.
Quand la croix de Lidu est passée, par la gauche, c'est que le Bärggässi est désormais sous vos roues.
Et si vous choisissez de la passer par la droite ? Le Bärggässi s'en fout, c'est l'unique « wanderweg » qui mène à Niedergesteln.
Comment une ardoise aussi lisse peut elle générer de la caillasse aussi instable et fourbe ?
A croire qu'il en va du minéral comme de l'Europe ? La caillasse vient toujours d'ailleurs.
Notre comité d'accueil : curieux mais pas téméraire.
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