Si vous êtes un visiteur régulier de ce site, vous connaissez forcément Tatz, hameau perdu et perché, 900 mètres au-dessus de Steg/Niedergesteln. Son célèbre « wanderweg » est devenu, au fil des saisons, un haut-lieu du VTT tel que nous aimons à le pratiquer. Ce que vous ne savez peut-être pas, c’est que lorsqu’on évoque Tatz, on fait référence au chemin du même nom, c’est-à-dire, le « Tatzweg ». C’est l’itinéraire habituel, connu de tout ce que la Suisse compte de bikers, pour la partie située au-dessus de la célèbre ligne de chemin de fer BLS du Lötschberg.
Or, cette semaine, grâce à mon virtuel ami, Jean-Louis, j’ai découvert, à ma grande surprise, que « mon » Tatz chéri, était également relié à la « Südrampe » par un second chemin, le « Liduwaldweg ». Peut-être à cause du confort des habitudes, peut-être à cause d’un manque de curiosité, ou peut-être encore, peut-être à cause de l’absence de trait-tillés cartographique de sa partie supérieure, nous n’y avions encore jamais posé le moindre crampon.
Il était donc temps d’y remédier et de mettre à profit ce facétieux et versatile vendredi, coincé entre deux semaines d’un avril qui est en train de se révéler plus hivernal que tous les mauvais janviers réunis, pour aller voir à quoi ressemblait ce potentiel divin inconnu.
Bonne pioche ! Avec un peu de passage, ce « wanderweg » localement furtif pourrait devenir le second « incontournable » de cet aride mais attachant versant, tant son tracé est adapté à la pratique du bike. Allez donc y faire un tour, il vaut le détour !
Encore un grand merci à Jean-Louis, et un autre, plus petit, à FB. Rien que pour ça, je ne vais peut-être pas, comme c’était mon intention, définitivement fermer mon compte « Facebook », malgré l’invasion de publicité dont il fait l’objet, malgré la pauvreté grandissante des « posts » que j’y lis, ou encore, malgré les prises de tête (et de becs) que l’anonymat qui y est garanti, occasionne désormais régulièrement à propos de sujets sensibles ou controversés.
A chaque couloir, ses séquelles de l'hiver, dont, certaines assez impressionnantes...
... et d'autres juste humides et froides. Vielen Dank, à celui qui a eu la bonne idée de dégager notre route jusqu'à Mattachra.
Cela nous a permis de rajouter un bout de chemin, un peu neigeux, au chemin prévu.
La sortie du premier tronçon supérieur : plus impressionnante que réellement difficile.
L'entrée (non trait-tillée) dans le « Liduwaldweg ». Il faut quand même un peu y croire pour aller voir. Ou alors, avoir été bien conseillé. Encore merci, Jean-Louis.
Plus vraiment utilisé, mais néanmoins jalonné d'aménagements qui prouvent qu'autrefois, il l'a été.
Furtif, discret, il reste néanmoins parfaitement roulable, avec un peu d'anticipation et de conviction.
Fréquenté plus assidument, il pourrait peut-être devenir un autre incontournable du coin.
Bien tracé et peu exposé, il a beaucoup de qualités à faire valoir aux yeux du biker curieux, ou simplement aimant sortir des sentiers battus.
Du pin (renversant) et du chemin ! Notre menu des vendredis (non) saints.
Encore passablement herbeux, en attendant le passage de futures roues à crampons...
... le « Liduwaldweg » alterne les douces traversées et les lacets lascifs.
J'irai presque jusqu'à dire que son « shaper » initial avait deviné que des vélos allaient s'y engager un jour.
Même côté entretien, il n'y a (presque) rien à redire.
Enquiller chaque lacet et ... oublier la bifurcation intégrée au dernier. L'enthousiasme a parfois une contrepartie non souhaitée.
Pas sûr que j'aurai tenter le « Bunny » avec ma propre batterie.
D'ailleurs, à la souche suivante, ma batterie de prêt peut témoigner de ma « raisonabilité ».
A l'approche de la « Südrampe », notre « Liduwaldweg » se prend localement pour son turbulent voisin, le « Tatzweg » : tout en caillasse, le sillon des passages répétés en moins.
Retour en terre, ou plutôt, en rocher et pierres, connus !
Une fois la « Südrampe » retraversée, le « Liduwaldweg » perd son « wald » pour redevenir simplement le sinueux et rocailleux « Liduweg ».
Outre ses habituels lacets empilés, difficulté supplémentaire du début de saison, toutes les pierres du versant semblent s'être donné rendez-vous au milieu de la ligne.
Du coup, l'instabilité rajoutée rend chaque épingle encore plus délicate à appréhender.
Le célèbre virage de l'église, débarrassé de son inhabituel stratus automnal, est infiniment plus élégant que le même cliché pris en novembre dernier.
En attendant la jonction du « Bärggässi », nous profitons provisoirement de la douceur et du flow de la partie inférieure d'un « Liduweg » ombragé, à défaut d'être encore ombrageux.
Un détour de chemin et une croix. Est-ce suffisant pour faire un chemin de croix ?
Pas en ce qui nous concerne, en tout cas. Chemin « Orangina » serait plus approprié. Secouant et pétillant !
Après tant de caillasse instable, quel bonheur de retrouver du pavé fixe...
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