Quand Tatz est roulé, le premier jalon de la saison est planté !
Et quand son incroyable « wanderweg » ardoisé a été désescaladé, on sait qu’on sait encore (à peu près piloter).
En effet, ce singulier tortillard de l’adret « steg-hohtenner » est devenu un véritable juge de paix. Très (trop) couru, il n’en finit plus de rajouter des difficultés créées à des difficultés naturelles déjà très présentes. Souvent sinuant, toujours exigeant, il devient, au fil des saisons et des passages répétés, toujours plus cassant et, surtout, instable, à cause de l’accumulation de caillasse fuyante dans ses sillons toujours plus présents et toujours plus profonds. Ses habituelles portions engagées restent bien évidemment d’actualité, mais certains tronçons, jusqu’à peu, encore anodins, sont maintenant devenus beaucoup plus ardus.
Chemin référence, il est désormais très difficile de « l’affoner » d’un trait, voire même assez compliqué de ne pas y faire « pied », ou plutôt « pieds », tant l’accumulation de ses difficultés techniques est, maintenant, concentrée sur certains de ses secteurs clés.
Pas de quoi renoncer à aller y rouler, mais quand même de quoi se poser quelques questions sur l’utilisation « débridée » de certains chemins, ni prévus pour, ni forcément entretenus en conséquence.
Steg-Mattachra : ascension pour une Ascension
Un gros kilomètre de D+ couronné par l'habituelle pause « casse-dalle » sur son banc avec vue...
... entouré des non moins habituelles anémones très pulsatiles, cette année. Printemps hivernal oblige !
Si le début de la descente est plutôt « flowy » ....
.... certains indices ardoisés laissent déjà présager de la suite.
Pas de « Liduwaldweg » semi désaffecté à notre menu du jour ....
... mais un « Tatzweg Upper Section » un peu snobé depuis quelques saisons.
Bien que très roulée, sa partie supérieure reste parfaitement comestible à dévaler.
Creusé mais pas vraiment escarpé, le revêtement de ses longues rectilignes est un savant mélange de pointes d'ardoises acérées....
... et d'accueillants toboggans revêtus de terre meuble et moelleuse.
C'est seulement à partir de Chrizji que l'on entre véritablement dans le vif du sujet.
Un sujet rapidement plus exigeant.
Aux sillons de plus en plus profonds, s'ajoutent une déclivité plus affirmée et des marches de plus en plus marquées.
Le long pont de l'Ascension, période propice au bike....
... surtout quand Dame Météo décide de faire un « break » dans son incessant bal printanier de gouttes froides.
Les « pare-pierres » qui protègent la ligne du BLS marquent aussi l'arrivée dans le secteur le plus « rocailleux » de la descente.
Une fois la « Südrampe » traversée, tout n'est plus que minéralité et verticalité.
Il est vivement conseillé de s'y mouvoir avec du doigté ...
... et un sens des lignes avisé.
Quand tout n'est plus que chaos désorganisé, le choix de la trajectoire est clairement vital pour passer sans faire pied(s).
Quelques fleurs bien méritées pour accueillir notre retour en fond de vallée.
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