A l’instar de bon nombre de préoccupations n’ayant pas survécu au Covid-19, le fameux « Global Warming Tour » ne semble pas décidé à faire étape chez nous, en ce début d’été. Cela devrait plutôt être réjouissant, surtout si ça pouvait nous éviter d’avoir, de nouveau, à nous coltiner les « précieux » conseils de la médiatiquement décédée, Sainte Greta de Stockholm. Mais, s’il est encore et toujours judicieux de rouler « couverts » et « distanciés », tous les festivals de l’été n’ont pas été sacrifiés sur l’autel du Corona. Il en est même un qui bat son plein, ces jours-ci, celui des gouttes froides. Je ne veux bien évidemment pas parler de toutes celles qui nous sont tombées sur le coin de la gueule depuis une dizaine de jours, mais de ce phénomène météo, de saison, très bien expliqué sur le blog de Météo Suisse.
Et, en parlant de gouttes, pour tous ceux qui espéraient passer entre celles de cette semaine de mousson, il était particulièrement judicieux de cocher ce vendredi 11, pont de la Fête-Dieu, en terres catholiques, sur leur agenda de plein-air. A notre programme de cette unique journée complètement sèche depuis début juin, une première « Varner », histoire d’aller voir in-situ où se situe la barrière entre le vert et le blanc.
A chacun ses passions : de saison ou moins de saison.
Le petit bout de Tsittoret qui va bien pour entamer la journée.
Et une passerelle inédite pour un autre petit bout habituellement trop fréquenté pour être rouler.
Mon vieux Levo s'est toujours montré très vaillant, mais avec son moteur reconditionné, c'est devenu un avion.
Tant que vous n'avez pas roulé le premier chemin de la journée, vous n'avez rien roulé. Bis Repetita !
Une montée chaque année moins impossible. Jusqu'où le « E » nous emmènera-t-il ?
Autre passerelle, pas du tout inédite celle-là, mais nous ayant déjà causé des soucis, par temps humide.
Push, push, ça va un moment, mais dès que le chemin se fait à peu près conciliant, rien ne vaut la selle et les puls' qui vont avec.
Quelques planches déclouées remises à leur place. Qu'est-ce qu'on ne ferait pas pour rajouter des ponts sur notre Roesti Graben liquide, Dame Raspille.
De bleu, de bleu ! Et un peu de mauve aussi.
Plus green tu meurs... où alors tu te noies. Ca dépend de l'endroit.
A défaut de Schwarze Nase, on joue à sauter ce qu'on trouve à se mettre sous les roues.
Autre montée musculairement impossible, celle qui mène à la Pauja. Parce qu'on Levo bien !
Depuis que la toiture du petit chalet de Nuschelet a viré du rouge au bleu, l'ami JP s'y sent comme dans son jacuzzi.
Certains sont à bloc, d'autres simplement en mode « Sport ».
Ce qui permet d'irrésistiblement inverser les rôles au moment de prendre le cliché sommital.
Un gros névé doublé d'une clôture pas électrifiée : même les aménagements de saison n'arriveront pas à rendre cette troisième montée plus impossible que ses devancières.
Duo de Levo face au foehn tempétueux et forcissant.
Bien assistée, l'option Oberi Varneralp devient beaucoup moins imbuvable, malgré l'absence momentanée de buvette sommitale.
A voir le mur de foehn du Simplon, chez nos amis transalpins, ils doivent chasser les grenouilles.
Le Oberi Wanderweg n'est pas moins ludique que son petit frère du bas...
.... juste localement plus cassant et engagé.
La brèche qui donne accès au promontoire naturel de Plammis...
... épaulée par le juvénile Gulantschi...
... une paire de pièges loin d'être infranchissables ...
... pour accéder à l'un des chemins de crêtes les plus panoramiques ...
... de tout le bassin sierrois.
Un wanderweg multi-branches avec des arolles en guise de balises.
Si le chemin de Chäller devait (encore) m'être conté, c'est ces mots qui me paraîtraient les mieux adaptés.
Autre Oberi, pas moins joli, le début du Wallis, à la sortie du Pfinwald.
Quand les arolles cèdent leur place aux mélèzes ...
... c'est qu'il est temps de ressortir les aiguilles, pour mieux tricoter.
Un chemin multiligne permet forcément de multiples allures.
Ces lacets, jamais je ne m'en lasserai. Affaire classée !
Pluie tout court pour une prévisible pluie de fleurs.
Les fesses un peu serrées, malgré une ardoise plus adhérente qu'il n'y parait.
Après le fameux Yellow Submarine, voilà la Yellow Carpet.
Toutes les admiratrices n'ont pas la même confiance dans un pilotage trop brusque.
Comme pour le bon vin, quand le premier lacet est tiré ...
.... tous les autres s'enchaînent sans difficultés.
Même si ce tapis noir est sûrement destiné au bétail, quand il est déroulé, on aurait tort de ne pas le rouler.
Jusqu'à la dernière rampe menant à Salquenen, la NSA nous aura encore traqué.