Maintenant qu’il ne fait pratiquement plus jamais beau.
Maintenant que le gris est ancré dans nos vies.
Maintenant que la pluie n’est plus bénie, mais honnie.
Eh bien, maintenant, continuer à faire du VTT reste, plus que jamais, d’actualité.
D’actualité pour continuer à apprécier une nature désormais imbibée d’humidité, souvent embrumée, voire même, parfois, faisant preuve d’hostilité.
Ce qui est aussi d’actualité, c’est que le Col de Mille, roi de la vallée, est enfin libéré (délivré) de ses derniers névés. Du coup, pour tenir compte des nouvelles contraintes logistiques de notre belle vallée (un peu cabossée), nous avons opté pour une sortie « locale », permettant à notre petit groupe de rouler de concert.
Après le « Half », il y a tout juste deux semaines, voilà enfin le « Full », pas forcément plus exigeant, mais offrant néanmoins deux tronçons supplémentaires de chemins vraiment divins. Le « Militaire », pour l’ascension à partir de l’alpage de Mille et les « Oujets » en supplément « premium » de la descente à partir du « Half » et de sa « Remointze ».
En revanche, pas de « Momin » pour la fin de la descente, mais une transition vers « Posodziet », histoire de soutenir une économie hôtelière locale, durement frappée par les récentes catastrophes « plus ou moins » naturelles, à l’heure de la bière bien méritée.
C'est pas tous les jours qu'on rencontre Cléopatre, au bord du chemin. Alors, autant en profiter pour immortaliser sa rencontre avec JP.
L'entrée dans le fameux chemin des Ânes reste un moment toujours apprécié. Mais, quand il est fleuri comme cette année, c'est carrément un bonheur.
Un bonheur, mais, rapidement aussi, un peu de sueur et de science du pilotage. son fameux « Z » ascendant en reste encore et toujours le juge de paix initial.
Les premiers rhodos d'une journée qui en comptera d'innombrables autres, dispersés tout au long du parcours.
La terre des flancs de la Payanne doit avoir un pH particulièrement acide, pour être autant colonisée par les rhodos.
Beaucoup de rhodos, mais pas que. 2024, une année à fleurs ? Pas vraiment étonnant avec tous ces records de pluie explosés.
Autre indice d'une pluviométrie abondante, le vert des pâturages. Pour trouver une herbe sèche, il va falloir se lever tôt, ou alors, la couper et attendre.
Le chemin militaire du Mont-Brûlé : un tracé béni pour continuer à s'élever. Surtout si vous roulez assistés. Parce que sinon, attendez vous à pulser et à pousser.
Le titre de plus beau village de la vallée reste d'actualité, même si le sage torrent du Fregnoley s'est désormais transformé en tumultueux cours d'eau canadien.
Vu sous cet angle, Maître Rogneux pourrait être pris pour un volcan pas complètement endormi.
Le dernier névé de l'année ? Ca aurait pu passer avec un poil de chance et quelques crampons en plus sur la roue arrière.
Sur le militaire, tous les lacets sont à tenter. A force d'insister, ils finissent tous par passer.
Regardez bien la position de JP avant de juger de la déclivité à affronter.
Chacun sa route, chacun son chemin. Sentier pédestre VS Chemin militaire.
Le dernier lacet. de l'ascension est de loin le plus retors. La meilleure manière de le rater est encore de l'aborder en mode bourrin.
Quand le Vélan s'incruste dans votre champ de vision, c'est que vous n'être plus très loin de vous extraire du « militaire ».
Fête Nationale « franchouillarde » oblige, on ne pouvait quand même pas couper à un petit cliché sur son plus célèbre massif montagneux.
50 mètres de D- pour pouvoir « afoner » quelques décilitres de boissons houblonnées. Honnêtement, faudrait être con pour hésiter.
Tous les chemins ne sont pas égaux face à l'arrière plan qu'ils proposent.
Ni en ce qui concerne les perspectives.
Les trois heures d'attente pour un roesti mal cuit sont immédiatement oubliées quand le chemin des « Oujets » déroule son ruban de terre sous nos roues.
Le vert est dans le pré et le bonheur, une fois n'est pas coutume, sur le chemin.
L'entrée en matière montre quelques velléités parfois rocailleuses ....
... ou cassantes. Mais c'est avant tout l'étroitesse et l'exposition du chemin qui nécessitent concentration et précision.
Peu importe tout ce qu'on a déjà fait, quand on voit tout ce (chemin) qui reste à faire, on ne peut que sourire.
Malgré des pierres mises à nu chaque année plus nombreuses, ce sympathique tortillard reste un pur bonheur à détricoter.
Il n'y a que « Mailles » qui m'aillent !
La moraine la plus photographiée d'Europe vu sous un angle singulier et fleuri, grâce à l'oeil de JP:
Quand ça penche, c'est que ça avance.
Même si elle n'est pas forcément encourageante, il n'y a que cette ligne qui permet de traverser ce juvénile affluent du torrent de Versegères, sans faire « pied(s) ».
Vu sous cet angle, ça parait compliqué. En vrai, il n'en est rien, à condition de bien développer.
L'arnica n'est pas uniquement dans la pharma embarquée. Ici, elle est aussi dans le pré.
Les Beutsons et sa multitude de lacets judicieusement rajoutés.
Ce n'est plus un pré, mais un véritable champs de fleurs. Je connais quelques bovidés qui vont se régaler.
Les fameux escaliers finaux. Moins méchants qu'il n'y paraît.
